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Cartes postales sur Pornichet

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Parc Ninon - Pornichet les Pins - En promenade dans le parc

 

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L'auto faisant le service du regretté trait d'union

 

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Parc Ninon - Pornichet les Pins - Une dînette au parc

 

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Le ronp-point - L'auto faisant le service entre Pornichet et le Pouliguen

 

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Toute la plage

 

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La plage

 

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Le ronp-point - L'auto faisant le service entre Pornichet et le Pouliguen

 

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Avenue de la Gare

 

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Vue générale de la plage de la terrasse du casino

 

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  Monuments inscrits ou classés:

      VILLA KER SOUVERAINE - INSCRIT

  Sites inscrits ou classés:

      LE SITE COTIER DE PORNICHET A SAINT-MARC - INSCRIT LE 18 NOVEMBRE 1969

      LA GRANDE BRIERE - INSCRIT LE 13 MARS 1967

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

SAINT-NAZAIRE ; au bord de la mer ; à 10 lieues & demie à l'Ouest de Nantes, son Evêché ; à 23 lieues de Rennes ; & à 4 lieues de Guérande, sa Subdélégation & son ressort. Cette Paroisse releve du Roi ; on y compte 3000 communiants : la Cure est à l'Ordinaire. Le territoire est très-bien cultivé & fertile ; il produit toutes sortes de grains, le meilleur froment du Comté Nantais, du vin de médiocre qualité, & beaucoup de foin. On remarque néanmoins, dans cette Paroisse, quelques landes, & un banc de sable très-étendu & traversé par le grand chemin de Savenai à Guérande. C'est dans le bourg de Saint-Nazaire que résident presque tous les pilotes qui entrent dans la Loire les vaisseaux marchands, & les conduisent à Paimbouf. Le port de Saint-Nazaire ne contient que des barques à cause du grand nombre de rochers qui se trouvent dans ce port ; rochers contre lelquels se briseroient infailliblement les navires dans les grands vents. Il faudroit, pour la sureté de ce port, un mole qui avançât au moins de cent cinquante toises dans la mer. Alors il en résulteroit deux avantages : le premier, c'est que ces barques pourroient rester dans ce port à l'abri de ce mole ; & le second, que les pilotes pourroient sortir, même pendant la tempête, pour aller secourir les vaisseaux qui sont souvent jettés par les vents à l'entrée de la riviere de Loire, où ils périssent assez souvent, parce qu'il est impossible aux pilotes de sortir, dans le mauvais temps, sans s'exposer à être brisés avant d'avoir évité tous les écueils qui bordent la côte. Il se tient un marché par semaine à Saint-Nazaire. Il s'y exerce plusieurs Jurisdictions, sçavoir : la Motte-Allemand, haute-Justice, à M. le Chauff ; cette Terre étoit possédée, en 1400, par un de Volvire, ensuite par un Guemadeuc ; en 1590, par N. le Valori de Seréac ; elle passa depuis à MM. de la Rouziere, qui la vendirent à MM. de la Haye du Sable ; le 29 Octobre 1770, M. de la Haye du Sable la vendit à M. le Chauff, qui la possede aujourd'hui : le Prieuré d'Aine, haute-Justice, à M. le Prieur ; Bois-Jolan, haute-Justice, & Cleux, haute-Justice, à M. de Ses-Maisons : Marzin, Vicomté & Baronnie, & Cleux-Coyaun, haute-Justice, à M. de Viarme & aux héritiers de Madame de Langan ; le grand Henleix-Rosan, haute-Justice, à M. Buart ; Trébalé, moyenne-Justice, à M. de Crangal-Rote, les Boissieres, moyenne-Justice, à Demoiselle Martine des Boissieres ; Henleix-Pommerais, moyenne-Justice, à M. de Kermasson ; le Plessis, moyenne-Justice, & la Ville-au-Févre, moyenne-Justice, à M. de Siltz ; Paquelais en Méan, basse-Justice, à M. de la Freloniere ; Ben, basse-Justice, à M. Jégo.
ESCOUBLAC ; à peu de distance de la mer ; à 13 lieues à l'Ouest de Nantes, son Evêché ; à 22 lieues trois quarts de Rennes ; & à 1 lieue & demie de Guérande, sa Subdélégation & son ressort. Le Roi en est le Seigneur principal, &, après lui, M. le Comte de Ses-maisons. On y compte 1000 communiants : la Cure est à l'alternative.
Le 5 Juillet 1073, Quiriac, Evêque de Nantes, confirma aux Moines de l'Abbaye de Saint-Florent-le-Vieux, l'Eglise d'Escoublac, à l'exception du droit de sacrilege, de la portion des dîmes qu'il avoit donnée à l'Abbaye de Marmoutier, de son droit synodal, & de sa procuration sur cette Paroisse. Le Recteur de ce temps-là étoit marié & avoit quatre enfants. Les Moines, fertiles en expédients, sçurent gagner l'affection de trois de ceux-ci, en leur accordant, à vie seulement, le cinquieme des revenus de l'Eglise, avec la moitié du profit revenant des confessions & des confrairies.
L'an 1620, Escoublac étoit habité par trois Moines de cette Abbaye, qui en perçoit encore aujourd'hui les dîmes, & prétend avoir la présentation de la Cure, qui, comme je l'ai dit, est à l'alternative.
Le Prieuré de Saint-Pierre d'Escoublac, dont jouissoient ces Religieux, est entiérement en ruines. De tout son ancien bâtiment, il ne paroit plus aujourd'hui qu'une fuie, en partie cachée par le sable, que la mer jette en si grande quantité, qu'il couvre souvent, dans une seule nuit, toutes les portes des maisons de ce bourg. Il arrive même, assez souvent, qu'à la lin des Grand'Messes des Dimanches & Fêtes, on a peine à sortir de l'Eglise qui se trouve presque ensevelie sous ce sable.
Quelques auteurs ont dit que Bernard, premier du nom, Moine de Cîteaux, & Evêque de Nantes en 1148, prit naissance en cette Paroisse.
Les maisons nobles de Lesnerac & Trevecar, haute-Justice, appartiennent à M. le Comte de Ses-maisons, Seigneur de la Paroisse. Cette famille est très-ancienne. L'an 1250, Normand du Marchis, donna, par testament, à Jean de Ses-maisons, demeurant à Nantes, tout ce qu'il possédoit en vignes, maisons, terres, prés, & rentes dans le Fief de l'Archidiaconé de Lamée, au lieu de la Sausiniere, Paroisse de Saint-Similien de Nantes. ( Voyez Nantes. ) David de Ses-maisons, fils de Jean de Ses-maisons dont on vient de parler, fut Grand Bailli de l'Anjou & du Maine. Françoise de Ses-maisons, fille de Claude de Ses-maisons, épousa Gui de Laval ; Angélique, sa sour, eut en mariage Isaac Huchet de Cintré ; & Jeanne-Françoise, leur cousine, épousa Jean-Baptiste de Becdelievre, Premier Président de la Chambre des Comptes ; Claude de Ses-maisons, Sieur de la Sausiniere, présida plusieurs fois, par élection, aux Etats de Bretagne ; il vivoit en 1680. Toutes les Seigneuries dont on vient de parler, appartiennent aujourd'hui à M. le Comte de Ses-maisons, Chevalier, Seigneur de Trevecar & autres lieux, & Colonel d'Infanterie.
En 1400, on connoissoit encore à Escoublac la maison noble de Coëteas, aux Seigneurs de ce nom ; & celle de Henleiz-Saudrais, moyenne-Justice, à M. l'Arragon.
Son territoire forme, à deux vallons près, une plaine dont les terres sont bonnes & fertiles. Mais il y en a une grande partie en landes, ou couvertes par les sables de la mer. Les habitants font commerce des mottes à brûler, qu'ils vont tirer dans la grande bruyere, outre celui de leurs grains, qu'ils vendent lorsqu'ils en ont plus qu'il ne leur en faut pour leur subsistance.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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