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HISTOIRE DE LORIENT

Histoire de la ville de Lorient

 

— Étymologie de Lorient:

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— Lorient avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):

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— Lorient pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):

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Carte des peuples gallo-romains de Bretagne avec l'emplacement de Blabia qui est probablement Port-Louis ou Hennebont dans les environs de la future ville de Lorient sur le territoire des Vénètes

(cartes des différentes frontières des cités gallo-romaines)

 

— Lorient au temps des mérovingiens et des carolingiens:

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— Lorient du 11ème au 13ème siècle:

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— Lorient du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:

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— Lorient de 1491 à la révolution française de 1789:

En 1744 la Bretagne voit se créér 2 loges maçonniques dont il est difficile de connaitre laquelle fut la première, il s'agit de la loge Saint-Jean de Jérusalem, à Nantes et de la loge l'Union à Lorient, cette dernière stoppera ses travaux pendant la révolution française. Au cours du 18ème siècle Lorient héberge 2 autres loges, la loge Saint-Jean de Lorient avec pour premier vénérable (maître de la loge) Poupart de Beaubourg et l'héphèmère loge l'Heureuse Alliance.

histoire de la bretagne
Carte des loges maçonniques en Bretagne au 18ème siècle dont 3 à Lorient
 
histoire de la bretagne
histoire de la bretagne
Carte des loges du Grand Orient de France en Bretagne de nos jours
Carte des loges de la Grande Loge de France en Bretagne de nos jours

 

— Lorient pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:

Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Rennes en 1704 et Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales mais pas de réimpression de la "Gazette" à Lorient.

Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent comme la "Feuille hebdomadaire de la ville de l'Orient" à Lorient chez M. Baudoin de 1790 à 1791 mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.

Lorient est la ville d'édition des journaux suivants "Courrier de Lorient et du Morbihan" chez Antoine le Coat de Sain-Haouen de 1802 à environ 1811, "le Lorientais" de environ 1843 à novembre 1851 et qui semble avoir succéder à "Affiches, annonces et avis de la ville de Lorient" et "l'Abeille journal de Lorient" de 1842 à 1846 qui devient successivement "Journal de Lorient" jusqu'en 1848 puis "le Patriote Breton" en 1848" puis "l'Union Démocratique" jusqu'en 1849 puis " l'Abeille de Lorient" jusqu'en 1872 puis "Journal du Morbihan jusqu'en 1879 puis "le Morbihannais" jusqu'en 1917 date de fin de parution.

D'autres journaux paraissent à Lorient pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.

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Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont ceux parus à Lorient

 

— Lorient pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:

La défaite de l'empereur Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine provoquent chez de nombreux Français un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. Lorient hébergera au début de 1914 les 62ème et 262ème régiments d'infanterie, le 88ème régiment d'infanterie territoriale quant à lui sera constitué dans les quelques jours avant ou après la déclaration de guerre du 3 août 1914.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Lorient à la veille de la guerre de 1914-1918

 

— Lorient pendant la première guerre mondiale (1914-1918):

Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté anglaise de Dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. Le football apparait dans la ville de Lorient en 1916 avec le Lorient Sports, en 1925 une nouvelle équipe de football nommé la Marée Sportive est créée par Mme Cuissard dont ses employés mareyeurs sont les joueurs, devant le succès de l'équipe elle devient en 1926 le Football Club de Lorient (FC Lorient), le surnom des joueurs est "les Merlus" et vient des origines du club dans le milieu de la pêche.

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Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Lorient

 

— Lorient pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):

La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Lorient hébergeait le 62ème régiment d'infanterie et le 11ème régiment d'artillerie coloniale.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Lorient à la veille de la guerre de 1939-1945

 

— Lorient pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):

La ville de Lorient est occupée par l'armée allemande le 21 juin 1940.

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Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Lorient est occupé le 21-6-1940

Le 8 août 1944 jour de la capitutation allemande là Berlin les forces armées allemandss de la poche de Lorient signent une réddition à Étel qui devient éffective que le 10 mai 1945 lors de la cérémonie de capitulation entre le général allemand Wilhelm Fahrmbacher avec l'amiral allemand Hans Mirow et le général américain Herman Frederick Kramer avec le général Français Henri Gustave André Borgnis-Desbordes.

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Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Lorient est libéré le 10-5-1945

 

— Lorient après la deuxième guerre mondiale:

Le général de Gaulle se rend dans la ville de Lorient plusieurs fois après la seconde guerre mondiale comme lors de la visite officiel en tant que président du gouvernement provisoire le 22 juillet 1945 puis ensuite le 9 septembre 1960 comme président de la république.

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Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne dont celles du 22 juillet 1945 et 9 septembre 1960 à Lorient
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Carte des visites du général de Gaulle dans le Morbihan dont Lorient

(autres départements bretons)

 

— Photos sur Lorient:

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— Cartes postales sur Lorient:

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— Évolution du nom de la ville de Lorient au cours des siècles:

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— Personnalités nées ou ayant vécues à Lorient:

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Liste des maires de Lorient
   
1736-1762 Étienne Perault
1762-1774 Jean Ferrand
1774-1789 Jean Deschantelets Esnoult
1789-1789 Benoît Dorce de Najac
1789-1790 Jean Kerléro de Rosbo du Carno
1790-1790 Arnoult le Conte
1790-1790 Jean Lecointe
1790-1791 Louis Galabert
1791-1792 Louis Dusaulchoy
1792-1793 Jean Trentinian
1793-1794 Jean Duquesnel
1794-1795 Jean Garnier
1795-1797 Jean Trentinian
1797-1797 Louis Archin
1797-1800 Pierre Jaffré
1809-1821 François Monistrol
1821-1830 Casimir Audren de Kerdrel
1830-1830 Charles Ducouëdic de Kergoualer
1830-1836 Bertrand Villemain
1836-1839 Jean Galabert
1839-1848 Auguste Charpentier
1848-1850 Édouard Beauvais
1850-1850 Antoine Peyronnel
1850-1869 Joseph le Melvrel Hachois
1869-1869 Jean Pérint
1869-1870 Jean Laurent
1870-1871 Évariste Aubin
1871-1874 Édouard Beauvais
1874-1876 Ludovic Paulinier
1876-1877 Édouard Beauvais
1878-1880 Simon Ratier
1880-1881 Louis Canier
1881-1883 Adolphe Rondeaux
1883-1884 Alfred Maingnan
1884-1886 Eugène Charles
1886-1888 Laurent Roux-Lavergne
1889-1890 François Rio
1890-1892 Frédéric Delory
1892-1893 Adolphe Rondeaux
1893-1897 Édouard Broni
1897-1904 l'Hégouarc'h
1904-1904 Joseph Talvas
1904-1912 Louis Nail
1912-1919 Pierre Esvelin
1919-1925 Édouard Labes
1925-1929 Emmanuel Svob
1929-1935 Jules Legrand
1935-1941 Emmanuel Svob
1941-1942 Auguste Donval
1942-1944 Eugène Gallois-Montbrun
1944-1946 Emmanuel Svob
1946-1946 Jean Baco
1946-1951 Julien le Pan
1951-1951 Alphonse le Bourhis
1951-1953 Charles le Samedy
1953-1959 Jean le Coutaller
1959-1965 Louis Glotin
1965-1973 Yves Alainmat
1973-1981 Jean Lagarde
1981-1998 Jean-Yves le Drian
1998 Norbert Métairie

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  Monuments inscrits ou classés:

      FAÇADE AVEC BALCON EN FER FORGÉ DE LA MAISON 18 RUE JULES-LEGRAND - INSCRIT LE 9 DÉCEMBRE 1929

      CHAPELLE SAINT-CHRISTOPHE - INSCRIT LE 12 NOVEMBRE 1934

      TOITURES ET FAÇADES DES DEUX PAVILLONS DE LA PRÉFECTURE MARITIME SITUÉS À DROITE ET À GAUCHE DE LA GRILLE D'ENTRÉE, LA SALLE DU CONSEIL - CLASSÉ LE 22 SEPTEMBRE 1930

      MONUMENT EXPIATOIRE AVENUE PERRIÈRE - INSCRIT LE 13 AVRIL 1944

  Sites inscrits ou classés:

      L'ENSEMBLE CONSTITUÉ SUR LA COMMUNE DE LORIENT PAR LA CHAPELLE SAINT-CHRISTOPHE ET LE PROMONTOIRE ROCHEUX SUR LEQUEL ELLE EST BÂTIE - CLASSÉ LE 21 OCTOBRE 1931

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

L'ORIENT ; par les 5 degrés 41 minutes 53 secondes de longitude, & par les 47 degrés 44 minutes de latitude ; à 9 lieues & demie de Vannes, son Evêché ; & à 28 lieues trois quarts de Rennes. Cette ville a un très-beau port, où se sont ordinairement les armements de la Compagnie des Indes, qui y tient de riches magasins. Elle a une haute-Justice qui ressortit à Hennebon ; une Subdélégation, & deux Postes, l'une aux lettres, l'autre aux chevaux. M. le Prince de Guemené en est le Seigneur. On ne sçait si c'est le Roi ou l'Evêque qui présente la Cure de la Paroisse, érigée, en 1709, sous le nom de Saint-Louis, On y compte 16000 communiants. Edit du mois de Mai de la même année, 1709, portant établissement d'un Hôpital en cette ville pour les Invalides de la marine. A peu de distance de l'Orient, on trouve un granit assez beau, fond gris de lin, avec des taches blanchâtres de la forme d'un quarré long. Il reçoit très-bien le poli. On rencontre aussi dans ses environs une pierre talqueuse, qui contient quantité de grenats d'une médiocre grosseur.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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