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comblessac        
         

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  Monuments inscrits ou classés:

      TEMPLE ROMANO-CELTIQUE HEPTAGONAL AU MUR DU TYPE FANUM ET TERRAIN DE 700 MÈTRES - CLASSÉ LE 6 SEPTEMBRE 1978

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

COMBLESSAC ; à 18 lieues deux tiers au Sud de Saint-Malo, son Evêché ; à 8 lieues deux tiers de Rennes ; & à 3 lieues un tiers de Plelan, sa Subdélégation. Cette Paroisse, dont la Cure est à l'alternative, ressortit au Siege Royal de Ploermel. On y compte 1200 communiants, y compris ceux des Brulayes, sa treve. Il s'y exerce trois hautes & deux moyennes-Justices : M. Deguer en est le Seigneur supérieur. Ce territoire, arrosé par la riviere d'Aph, forme un pays plat, où l'on voit quelques terres en labeur, des prairies, des buissons, beaucoup d'arbres dont les fruits servent à faire du cidre, & des landes en quantité dont le sol paroît bon. Cette Paroisse est une des plus anciennes de cette province. Nous trouvons qu'en 474, Eusebe, Roi de Vannes, se rendit à la tête de son armée à Comblessac, & qu'il fit couper les mains & arracher les yeux à plusieurs des habitants, sans qu'on ait jamais pu sçavoir la cause de ce châtiment cruel. La nuit suivante, ce Prince tomba malade avec sa fille ; & leur maladie paroissoit sans remede, lorsqu'ils firent prier Saint Melaine, qui étoit pour lors dans les environs, de les venir voir : le Saint obéit, & obtint aussi-tôt leur guérison par ses prieres. En reconnoissance de ce bienfait, Eusebe donna à Saint Melaine l'Eglise de cette Paroisse, qui étoit dès-lors un Prieuré, & qui, depuis ce temps, a toujours appartenu à l'Abbaye qui porte le nom du Saint à qui elle fut donnée.
Vers l'an 800, naquit, en cette Paroisse, le bienheureux Convion, fondateur & premier Abbé de Saint-Sauveur de Redon.
On connoît à Comblessac les maisons nobles suivantes : en 1360, la Villenéan, à Jean Sorel ; la Motte-Quibriac, au Seigneur de Blossac ; elle s'appelloit alors le manoir de la Motte, & appartenoit, en 1440, à Gui de Saint-Amado ; elle forme aujourd'hui, avec le Coedic & les Ronserays, une moyenne & basse-Justice, qui appartient à M. de Begasson-de-la-Lardais : en 1400, Tregouedas, à Pierre Eder ; elle forme, avec celle de Villenéan, une haute, moyenne & basse-justice, qui appartient à M. Fournier-de-Saint-Maur : la-Ville-Huet, moyenne & basse-Justice, à Guillaume de Craon, aujourd'hui à M. de Trelo, Baron de Renac ; la Bouere, à Robert de la Bouere : en 1410, la Coupuaye, au Seigneur de Malestroit ; la Touche-du-Hal, à Bertrand Epinard ; la Porte, à Jean le Seixte ; la Malardaye, à Guillaume Guillou ; Lurvoye, à Guillaume Pillet ; une métairie, au Prieur des Brulayes ; le Train, à Bertrand Epinard ; le Cordic, à N. de la Châtaigneraie ; Trebado, à Pierre Eder ; le Teil, à Guillaume Sorel : le Bois-Guiomart, moyenne & basse-Justice, à Jean Guichard ; elle se nomme à présent le Bois-Jan, & appartient à M. du Bois-Jan : Beaulieuë-la-Coupouaye, à Jean Piliet ; la Bouexiere, moyenne-Justice, à M. Fournier de Trelo ; le Bodel, à Jean Houx ; le Brulais & la Voltais, Prieurés, avec moyenne-Justice, à Mde. Sorel ; le Craon, moyenne-Justice, à M. Lambert.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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