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saint-brevin les pins        
         

 

Cartes postales sur Saint-Brévin les Pins

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Place de la Gare devant l'hôtel de la Forêt

 

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Place de la Gare devant l'hôtel de la Forêt

 

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Avenue Jeanne d'Arc, vers le sud

 

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L'église - Sortie de messe

 

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L'arrivée du train

 

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Le casino

 

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La pêche à la crevette

 

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Vue générale prise des dunes

 

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Plage prise du Pointeau

 

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  Monuments inscrits ou classés:

      DOLMEN DES ROSSIGNOLS - INSCRIT

      DOLMEN DIT DE LA BRIORDAIS - INSCRIT

      MENHIR - CLASSÉ

      MENHIR DIT LA PIERRE DE COUCHE - CLASSÉ

      MENHIR DIT LA PIERRE DE GARGENTUA OU LA ROCHE DES PRÉS - CLASSÉ

      MENHIR DU PLESSIS GAMAT - CLASSÉ

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

SAINT-BREVIN ; sur la côte ; à 10 lieues à l'Ouest de Nantes, son Evêché & son ressort ; à 23 lieues de Rennes ; & à 2 lieues de Paimbouf, sa Subdélégation. Cette Paroisse releve du Marquisat de la Guerche ; on y compte 1100 communiants : la Cure est à l'Ordinaire. Cette Paroisse fut d'abord possédée par des Laïques, qui y établissoient des Prêtres à leur gré, pour y faire le Service divin. Ces Prêtres n'avoient d'autre approbation que celle des possesseurs de la Cure, qui les renvoyoient quand bon leur sembloit ; mais, sous l'Episcopat de Benoît, Evêque de Nantes, Barbotte, propriétaire de ce Bénéfice, intimidé par les menaces des Conciles, qui avoient prononcé excommunication contre les Laïques possesseurs de biens ecclésiastiques, prit le parti de donner son Eglise aux Moines de Saint-Aubin d'Angers. L'Evêque Benoît approuva cette pieuse résolution, & l'Abbé de Saint-Aubin vint en Bretagne. L'acte de la donation fut passé, l'an 1104, en présence de l'Evêque & de son Chapitre, du donateur, de sa mere, de l'Abbé de Saint-Aubin, & de plusieurs autres Ecclésiastiques & Laïques. Cette piece porte : « qu'en récompense de ce bienfait, les Moines donneront l'habit de leur Ordre aux deux fils de la mere du donateur, & une certaine redevance à sa fille ; & que, si l'enfant de cette jeune personne est un garçon, & qu'il devienne Prêtre, les mêmes Religieux seront tenus de lui abandonner une partie des revenus de l'Eglise de Saint-Brevin, & de l'en établir Prieur jusqu'à sa mort : après quoi, ils en resteroient les seuls & uniques possesseurs. » Ce Prieuré ne pouvant suffire à l'entretien de deux Moines, l'Abbé de Saint-Aubin, qui possédoit aussi celui de Sainte-Opportune dans la même Paroisse, pria l'Evêque Daniel d'unir ensemble ces deux Prieurés. Le Prélat y consentit, & l'acte d'union fut passé en 1319. Il porte : « que les deux Moines résideront à Saint-Brevin, qu'ils y feront l'Office, & qu'ils seront tenus de dire deux Messes, par semaine, dans la Chapelle de Sainte-Opportune. » C'est tout ce que l'on sçait de plus ancien sur cette Paroisse.
La tradition veut que Saint-Brevin ait été jadis un lieu considérable, qui avoit même le titre de ville. C'étoit un port de mer où les barques & les navires abordoient fort heureusement ; mais, par le laps de temps, il s'est bouché, & cet endroit a eu le sort de tous les autres, qui sont abandonnés si-tôt qu'ils sont bouchés, & fermés à la navigation & au commerce. Les habitants se souviennent que, dans leur enfance, c'est-à-dire, il y a environ soixante-dix ans, les eaux de la mer baignoient les murs de leur cimetiere, dont elle est aujourd'hui éloignée de cinq cents toises. Saint-Brevin n'a conservé de son ancienne grandeur que le Fort de Mindin, si célebre parmi les Etrangers & ceux des nationaux qui ne l'ont pas vu ; mais ce fameux Mindin, que plusieurs regardent comme une ville, n'est qu'un simple rocher situé sur le bord de la mer, avec un Fort de son nom, bâti, en 1754, aux frais du Roi. Il y avoit autrefois, dans ce lieu, un village qui n'existe plus. Ce qui lui a donné la réputation étonnante dont il jouit, c'est la sureté de son mouillage, précisément à l'embouchure de la Loire. C'est de là que les marins datent leur départ, pour les voyages de long cours, & leur entrée en riviere à leur arrivée.
La Terre & Seigneurie de la Guerche fut érigée en Marquisat, par lettres du mois de Février 1682, enrégistrées à la Chambre des Comptes en 1684, & au Parlement en 1686, en faveur de René de Bruc, Chevalier, Seigneur de Montplaisir, Maréchal de Camp, & Lieutenant de Roi des ville & château d'Arras. Cette Seigneurie, avec haute-Justice & piliers à quatre poteaux, appartient aujourd'hui à M. le Marquis de Bruc de Montplaisir, Chevalier de Saint-Louis, & Colonel d'Infanterie. Il y a à Saint-Brevin trois Jurisdictions ; sçavoir : celle de M. de Bruc, qui est la plus étendue ; celle de Taron-Limur ; & enfin, celle du Roi, qui est la moins considérable. Le territoire, borné au Nord par la riviere de Loire, & à l'Ouest par la mer, renferme des terres bien cultivées, des prairies, quelques cantons de vignes, & la forêt de la Guerche, qui appartient à M. le Marquis de Bruc. Les sables couvrent environ mille journaux de terrein dont on ne peut tirer aucun parti.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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