Collégiale Saint-Aubin
O.
Monastère des Ursulines
O.
Basilique Notre-Dame de Bon Secours
La construction de la basilique Notre-Dame de Bon Secours date du 12ème siècle pour les piliers de la travée romane et des arcades, 13ème pour la tour de l'Horloge, la nef nord et le collatéral sud, 14ème siècle pour la tour de la croisée, transept, chœur et porche nord puis au 16ème siècle le portail ouest et la tour plate, elle était d'abord la chapelle du château puis devient en 1899 une basilique mineure. En 1535 l'une des tours de la façade ouest s'écroule et est reconstruite quelques année après mais les travaux durent près de cinquante ans.
La basilique renferme une statue d'une Vierge noire du 14ème siècle dans le porche, les sépultures de Rolland de Goatgoureden ou Coatgourheden du 14ème siècle et de l'évêque Pierre Morel du 15ème siècle, les vitraux sont du 19ème siècle, les 4 magnifiques bas-reliefs en bois polychromes du 16ème siècle proviennent de l'ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne Nouvelle aujourd'hui disparue et représantent la flagellation du Christ, la montée au calvaire, la mise au tombeau et la résurrection à voir aussi la statue de la Vierge à l'anonciation. Il est à noter que les Penthièvre en tant que seigneurs de Guingamp ne sont pas inhumés dans la basilique.
Basilique Notre-Dame-du-Bon-Secours (Guingamp)
Historique: Ancienne chapelle castrale des comtes de Penthièvre devenue église paroissiale vers le milieu du 12e siècle. Les piles et les arcades de la croisée sont les vestiges de l'importante église édifiée à cette époque ; ajout d'un grand porche au bas de la nef du côté nord vers le milieu du 13e siècle ; construction d'un nouveau choeur 4e quart 13e siècle selon le modèle des églises-halles. Limite 13e siècle 14e siècle, reprise en sous-oeuvre de la croisée, reconstruction de la tour qui la surmonte et des bras de transept. Reconstruction de la nef au cours de la première moitié du 14e siècle avec édification de la façade occidentale à deux tours vers 1340-1350, dont seule subsiste la tour nord-ouest dite de l'horloge ; chapelle de la trésorerie à l'ouest du bras sud, entre 1341 et 1364 ; ouverture de l'ancien chevet et ajout de l'actuelle abside polygonale entre 1470 et 1484 et construction d'une nouvelle sacristie à étage, à l'angle du choeur et du bras nord. Effondrement de la tour sud-ouest en 1535 puis reconstruction de celle-ci, du portail ouest, du côté sud de la nef, du collatéral sud et du pavillon des orgues, entre 1537 et 1574 par Jean Le Moal, Gilles Le Nouezec, Jean le Cozic et Yves Auffret ; face sud de la chapelle de la trésorerie, entre 1670 et 1672 ; travaux de restauration entre 1854 et1866 : le porche Notre-Dame qui avait été fermé au 17e siècle et transformé en chapelle est réouvert, pourvu d'un nouveau tympan ajouré et de grilles ; l'ancien lambris surmontant la nef est remplacé par des voûtes en briques.
Description: L'irrégularité du plan, la complexité et l'imbrication des volumes ainsi que que le contraste entre l'architecture du choeur et celle des bras de transept et de la nef, sont parmi les aspects les plus marquants de l'édifice. L'architecture du choeur à trois vaisseaux d'égale hauteur que séparent des piles minces et élancées détermine un espace homogène ; ce dernier s'oppose totalement à celle des bras de transept et de la nef, dans lesquels les arcades dont le sommet est situé nettement en contrebas des voûtes, à la manière d'arcs diaphragmes, déterminent des espaces cloisonnés. Le choeur qui comporte trois travées est éclairé par de hautes fenêtres en arc brisé compsées de deux lancettes que surmonte un oculus quadrilobé. Les piles de plan quadrilobé sont contrebutées du côté des collatéraux par des arcs -boutants intérieurs ancrés au niveau des chapiteaux. Ces arcs retombent dans les murs gouterraux dans des colonnettes adossées elles-m^mes supportées par des culots. Le décor de feuilles retournées qui orne le chaperon de ces arcs intérieurs ainsique la moulure de leur sous-face qui pénétre directement dans les colonnettes latérales permettent de les situer.
Pour
mieux connaitre la Basilique Notre-Dame de Bon Secours de Guingamp:
http://www.basilique-Guingamp.fr
Ancien monastère des Augustines Hospitalières
Le monastère ou couvent des Augustines Hospitalières date de la fin 17ème siècle et remplace l'Hôtel Dieu fondé par Charles de Blois près de la porte de Rennes au 14ème siècle mais conserve sa fonction d'hôpital, sa construction fut faite en partie avec des pierres venant de la démolition du château de Guingamp. La chapelle date de 1709 et possède sur sa porte principale le blason de Lorraine et le nom de Renee Magdelaine de Coatmen qui était la supérieur au moment de sa construction en 1709, la chapelle sert actuellement de salle d'exposition. Entre 1833 et 1835 est construit un nouvel hôpital ce qui entraine le départ des religieuses, le couvent des Augustines est alors transformé en école primaire puis sert d'hôtel de ville depuis 1970.
L'intérieur du monastère abrite plusieurs tableaux dont un offert par Napoléon III et une cheminé monumentale dans l'ancienne cuisine du couvent des Augustines.
Offert par Napoléon III |
Cheminée de la cuisine |
Cheminée de la cuisine |
Cheminée de la cuisine |
Cheminée de la cuisine |
Porte surmontée du blason de Lorraine |
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Ancien monastère des Ursulines
Le monastère des Ursulines ou couvent des Ursulines avec sa chapelle date de 1660 et correspond a l'arrivée dans dans la ville de Guingamp de l'ordre féminin des Ursulines. Au moment de la révolution, les Ursulines refusent de prêter serment à la nouvelle constitution du clergé et sont expulsées de leurs locaux.auté.
Transformé en caserve de cavalerie en 1830, c'est actuellement le siège de Guingamp communauté.
Abbaye de Sainte-Croix
L'abbaye de Saint-Croix est fondée au début du 12ème siècle grâce à la donation de l'évêque de Tréguier Raoul, de cette période il reste peu de chose à part le chevet et les arcades du transept, le reste date des 15ème, 16ème et 18ème siècle.
La porte d'entrée du parc de l'abbaye possède une pierre gravée avec 2 écussons dont un a été martelé.
Couvent et chapelle de Montbareil
Le couvent de Montbareil ou monastère de Montbareil est fondé par la mère Marie de la Trinité Heurtaut vers 1670.