Port de Dahouët
Le port de dahouët est entérieur à 1501, date de la première mention du havre de dahouët.
Dès 1510 commence la pèche à terre-neuve.
La pèche en Islande débuta en 1858 avec l'Alexandre, un navire armé par Carfantan, de nombreux naufrages ont èmaillés cette pêche comme le Ellia en 1852, l'Amélie en 1856, le Saint-Guillaume en 1876, l'Albert Élisabeth perdit 6 hommes en 1877 et disparu en 1895, B.C. avec 15 hommes en 1879, la Marie-Berthe avec 12 hommes en 1903 ainsi que le Capitan, le Maria, le Saint-Michel et le Glaneur en 1910.
Un nouveau bassin à flot pour la plaisance est construit en 1990.
Port de Dahouët (Pléneuf-Val-André)
Historique: Le premier plan du port de Dahouët dont nous disposons est un plan, daté imprécisément entre 1784 et 1789 et dressé pour Madame du Guémadeuc. L'ensemble du havre de Dahouët était divisé autrefois entre le port proprement dit, l'étang à marée et le marais du Bignon, actuellement bassin à flot du nouveau port de plaisance (après avoir servi de camping dans les années 1970). Ce havre faisait partie intégrante du fief de la seigneurie de Lamballe (seigneurie de Guémadeuc), y compris les chaumines qui se blottissaient à l'abri des hautes falaises. Le fond du havre et le marais de Bignon servaient à l'amendement des terres. Les travaux du port entrepris en 1820 avec la réalisation des premiers quais et cales, en remplacement des murs de pierres sèches, n'on eut des prolongements qu'au milieu du 19e siècle avec la réfection des quais anciens et la construction de quais neufs sur la rive droite du port. Cependant, les projets approuvés en 1845, concernant la réalisation des jetées, qui auraient pu donner un véritable avant-port à Dahouët, n'eurent pas de suite, malgré les propositions réactualisées des ingénieurs Jourjon et Pelaud en 1879. A la demande générale, ce plan donne la meilleure solution pour l'entrée à Dahouët ; celle qui réunit la majorité des suffrages, des capitaines et pilotes, marins de la localité. Le présent projet a montré l'avantage de donner un avant-port à Dahouët, ce qui détruira l'amortissement en permettant aux navires d'échouer du côté de la pointe des Eaux. Port de refuge pour les bateaux de pêche même en morte-eau. Le feu serait placé sur le bris lame du nord, à l'Etau de la Mine d'Or. Bon pour temps. Annotations de l'ingénieur Jourjon sur la carte dressée en 1853 par Gautier et Camus. Dans ces conditions, la passe de la Vivraine aurait été condamnée ; seule la petite Passe du Gourio aurait permis aux bateaux d'accéder au port, en étant protégée par les deux digues ; cette passe s'appuyant sur les rochers de la Petite-Muette et de la Grande-Muette. L'anse des Côtières et de la Fontaine offrait dans ce cas un abri naturel avec l'avant-port. L'anse des Sablons blancs aurait aussi été coupée par un quai et un chemin de halage, dans le prolongement de l'ancien quai du Mûrier. Les quais de la rive droite auraient été prolongés jusqu'au moulin. L´arasement complet du rocher de la Grande Muette qui entravait la passe principale de l'entrée du port fut réalisé en 1851-52. Les travaux furent entrepris par le sieur Adam. Une partie des pierres récupérées fut utilisée en remblai sur la rive droite de la Flora, les autres étant laissées sur place forment l´amas qu´on appelle aujourd´hui « les pierres brûlées ». Enfin, 3674 m3 de roches furent mis de côté pour la construction des quais futurs. D'autres aménagements de fond de port seront privilégiés dans la dernière décennie du 19e siècle, tant pour le balisage du port et la signalisation lumineuse que pour la réalisation des quais faisant la jonction avec le Pont-Neuf, le curage du port et l'aménagement du bassin des salines. Au 20e siècle de nouveaux grands travaux furent effectuées dans l'ancien marais des salines pour y établir d'abord un camping puis un bassin à flot, afin d'accueillir les plaisanciers. Des équipements portuaires modestes furent mis en place avec l'installation d'un chantier naval (Tocqué puis Bouguet), et de nouveaux magasins qui prirent la suite à la fin du 20e siècle, dont une entreprise de mareyage au Mûrier. L'ensemble du port de Dahouët comprend une trentaine d'oeuvres architecturales repérées, du génie civil, du commerce, de l'artisanat, du domestique, de l'administration fiscale, témoins de l'histoire maritime de ce port (pêche côtière, grande pêche et cabotage), dont certains éléments ont disparu ou ont été remaniés. Cependant, ces éléments font partie du même ensemble portuaire et mérite en partie d'être étudiés ou signalés, comme certaines maisons d'armateurs, le puits du Vau Gouelo (datant au moins du 1er quart de 17e siècle, plus vieil ouvrage du port) et le four à chaux. Le port de Dahouët demeure aujourd'hui un port de pêche côtière, avec un développement toujours croissant de la plaisance, qui se partage le port d'échouage en amont et le bassin à flot, les marins-pêcheurs se réservant la partie aval du port. Chronologie des infrastructures portuaires : - 17e et 18e siècle, développement et fin des marais salants à l´embouchure du Bignon et dans la vallée de la Flora, - En 1780, réalisation de la route reliant Lamballe à Dahouët, - En 1790, construction du premier pont au-dessus de la Flora, - En 1820, arasement des rochers du plan de Guémadeuc, construction de la première cale dite cale Hamonet, retenue d´eau sur la Flora, construction du moulin à marée, - En 1859, achèvement de la réalisation des quais, - En 1885, réalisation d´une route à travers le marais du Bignon reliant les Mûriers (ou Mourier) aux Mielles (ou Miels), - En 1889, élargissement du quai Neuf, - De 1960 à 1965, comblement du marais du Bignon et établissement d´un camping, - En 1989, creusement du bassin à flot des Salines à la place du camping.
Description: Le port de Dahouët représente un havre naturel, orienté sud-est / nord-ouest avec une entrée très encaissée, entre une côte à falaise et un vallon très étendu, ennoyé régulièrement par la marée et la rivière de la Flora. L'ancien bassin des Salines, transformé en bassin à flot, forme aujourd'hui le fond ouest du port. Les quais actuels (quais des Terre-Neuvas) enserrent le port rive droite sur une longueur de 400 mètres et une largeur de 60 mètres, avec deux cales d'accès, parallèlement au plus modeste quai du Mûrrier, et ses anciens murs de soutènement. Cependant, c'est sur la rive gauche, que fut aménagée une grande cale de carénage, que prolongent le bassin à flot et les cales des plaisanciers.
Église Saint-Pierre et Saint-Paul
La construction de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul de Pléneuf-Val-André date de la fin du 19ème siècle par l'architecte le Guerrannic.
L'église abrite une Pietà en bois polychrome du 16ème siècle, des vitraux de Laignean et le Payan et des niches abritent Sainte Osmane (Sainte d'origine irlandaise qui vécut dans la région briochine), Saint Vincent Ferrier, bienheureux Charles de Blois, Saint Corentin, Saint Yves et Saint Guénolé
Moulin à marée du Pont-Neuf
Le moulin à mer du Pont-Neuf date de 1821.
Maison près du moulin à marée du Pont-Neuf
O.
Phare de la Muette
Le phare de la Muette date de 1886 après une demande de la municipalité de Pléneuf-Val-André et du conseil général en 1869 pour l'installation d'un feu sur le Rocher de la Petite Muette.
Chapelle Notre-Dame de la Garde
La chapelle Notre-Dame de la Garde date du début du 20ème siècle, elle est de l'architecte Courcoux.
L'intérieur de l'église abrite une maquette de bateau accrochée en hauteur dans la nef.
Maquette de bateau |
||||
Maquette de bateau |
Maquette de bateau |
|||
Moulin à vent du Tertre Oro
Le moulin du Tertre Oro à été transformé en habitation.
Chapelle du Val-André
L'édification de cette chapelle date de la fin du 19ème siècle.
Statue
de |
Statue
de |
|||
Statue
de |
||||
Blockhaus de la Croix des Landes
Les blockhaus de la Croix des Landes sont au nombre de quatre.
Monument aux morts
Le monument aux morts de Pléneuf compte 165 noms.
Corps de garde de la Muette
O.
Statue de la Vierge à l'enfant
Cette statue se trouve près de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul.
Oratoire Notre-Dame de la Garde
Cette oratoire se trouve au dessus de l'entrée du port de Dahouët et date de la fin du 19ème siècle, la statue actuelle est l'œuvre de Auguste Bourdais de Boquen et date de 1966.
Chapelle Saint-Mathurin
La chapelle Saint-Mathurin date du 18ème siècle, anciennement dédiée à Saint-Briac.
L'intérieur de la chapelle abrite un retable de 1733, un tableau du 18ème siècle représentant la fuite en Égypte par le Moenne et plusieurs statues dont Saint-Mathurin et Saint-Briac.
Château de Nantois
Le château est construit au 17ème siècle par Charles de la Goublaye et sa femme Marie Delpeuch (1641-1721).
Chapelle du château de Nantois
La chapelle du château de Nantois porte aussi le nom de chapelle Saint-Charles Borronée de Nantois et date du 19ème siècle en remplacement d'une autre chapelle nommée Notre-Dame de Toutes les Aides et datant de la fin du 17ème siècle.
Dépendances du château de Nantois
O.
Dépendances du château du Cloître
O.
Fontaine de la Ville Berneuf
O.
Dépendances du château du Cloître
O.
Plage du Val-André
O.
Cimetière
O.
Presbytère
O.
Vieux Dahouët
O.
Manoir de la Ville Nihon
O.
Hôtel de ville
Le château du Rosmeur sert actuellement d'hôtel de ville de Pléneuf-Val-André est construit en 1884 de style néo-gothique.
Le château est acheté par la ville de Pléneuf-Val-André pour devenir son hôtel de ville.
Parc de l'hôtel de ville
O.
La Rotonde
La Rotonde héberge un théâtre un casino et un testaurant, il est construit dans le style Art Déco en 1934 par les architectes Adolphe le Gouëllec et Frédéric Petit.
Plaques commémoratives de Pléneuf-Val-André
O.
Plaque Général de la Motte Rouge |
Plaque Général de la Motte Rouge |
Puits du manoir de la Ville Nihon
O.
Îlot de Rohein
O.
Vue prise du port du Légué à Saint-Brieuc |
Vue prise du port du Légué à Saint-Brieuc |
Collège Sainte-Anne et Saint-Joseph
O.
Divers photos sur Pléneuf-Val-André
O.
Diverses croix à Pléneuf-Val-André
O.
Croix
de la chapelle |
||||
Croix près du Péhouët |
Croix près du Péhouët |
Croix près du Péhouët |
Gravures anciennes sur Pléneuf-Val-André
Les gravures anciennes proviennent de livres sur la Bretagne édités dans la seconde partie du 19ème siècle.
Vieux moulin à Pléneuf
|
Vieux moulin à Pléneuf
|
Entrée du port de Daouët
|
Monuments inscrits ou classés:
CAIRN À TROIS DOLMENS DU TERTRE DE LA VILLE-PICHARD - CLASSÉ LE 15 AVRIL 1965
FAÇADES ET TOITURES DE LA VILLA LES POMMIERS - INSCRIT LE 8 AOÛT 1995
Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):
La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.