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HISTOIRE DE BREST

Histoire de la ville de Brest

 

— Étymologie de Brest :

O.

 

— Brest avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):

O.

 

— Brest pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):

Les cartes anciennes sont difficiles à lire, Brest selon certains historiens serait à l'époque gallo-romaine Gesocribate comme sur la carte d'Arthur le Moyne de la Borderie, la carte de Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville parle de Brivates Portus vel Gesobriante, difficile de trancher.

histoire de brest
Carte des peuples gallo-romains de Bretagne avec la posibilité que Gesocribate soit à l'emplacement du Brest actuel.

(cartes des différentes frontières des cités gallo-romaines)

   
histoire de la bretagne
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Carte des peuples gallo-romains de Bretagne d'après Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782)
Carte des peuples gallo-romains de Bretagne d'après Arthur le Moyne de la Borderie (1827-1901)
(carte originale)

Sur la carte de Peutinger représentant le monde romain vers le début du 4ème siècle la ville de Gesocribate qui correspond possiblement à Brest est indiquée parmi les 10 villes du territoire de la future Bretagne notées sur la carte.

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Carte de la table de Peutinger pour la Bretagne avec Gesocribate possiblement Brest

 

— Brest au temps des mérovingiens et des carolingiens:

O.

 

— Brest du 11ème au 13ème siècle:

O.

 

— Brest du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:

O.

 

— Brest de 1491 à la révolution française de 1789:

La duchesse Anne de Bretagne décide de se rendre à Notre-Dame du Folgoët suite à un vœu pour la guérison de son mari le roi Louis XII, elle en profitera pour faire une sorte de tro-breiz en visitant une grande partie des villes de son duché à partir de fin juin ou début juillet 1505 et voir les chers Bretons dont elle espérais encore préserver l'indépendance en mariant sa fille et héritière Claude avec le futur Charles Quint mais l'histoire en décida autrement. Anne de Bretagne devra abréger son voyage sur demande de son mari et quitter son duché fin septembre 1505, elle ne put visiter Saint-Malo, Dol et Rennes.

La première étape importante du voyage d'Anne de Bretagne sera pour Nantes sa ville natale où elle reçu un acceuil enthousiaste de la part des Nantais le 8 juillet 1505, des navires décorés pour l'occasion et des ménestrels avaient été prévus pour la distraire, ensuite Vannes où elle prie Saint-Patern, ensuite le Folgoët but du voyage où elle invoque Notre-Dame du Folgoët, puis une étape importante sera la visite de la ville de Brest et de son château où elle couchera mais la principale raison de sa venue est pour voir le vaisseau amiral de 200 canons de la flotte bretonne commandé en 1487 par son défunt père le duc François II et dont elle est la marraine, après avoir porté plusieurs noms Anne de Bretagne donne au navire son nom définitif qui sera "la Cordelière", puis Saint-Jean du Doigt où elle demande à pouvoir appliquer le doigt de Saint-Jean sur son œil malade, ensuite Morlaix où son arbre génélogique fait de personnages vivants lui est présenté et une vraie hermine donnée dont un mouvement brusque provoqua une petite peur de la duchesse avant que Pierre de Rohan lui dise "que craignez-vous madame? ce sont vos armes", Tréguier où elle se receuille sur le tombeau de Saint-Yves,puis après Saint-Brieuc elle va au château de la Hunaudaye, ensuite c'est probablement dans la ville de Dinan qu'elle reçoit un émmissaire de son mari le roi Louis XII pour lui demander de rentrer en France.

De nombreuses maisons où la duchesse à couché ou aurait couché porteront ensuite le nom de "maison de la duchesse Anne".

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Carte de l'itinéraire empreinté par la duchesse Anne de Bretagne en 1505

Le 10 août 1512 la flotte britto-française de 22 navires commandés par le vice-amiral de Clermont est mouillé à l'ouverture du goulet de Brest lorsqu'une escadre anglaise de 25 navires apparait au large, de Clermont décide d'appareiller pour rentrer dans la rade de Brest en laissant 3 bâtiments pour assurer leurs arrières, il s'agit du vaisseau amiral la Loyse (790 t.), du vaisseau breton la Cordelière (600 t.) commandé par Hervé de Porzmoguer et de la nef de Dieppe (336 t.) beaucoup plus petit et moins armé mais plus maniable.

Le vaisseau amiral anglais Mary Rose (500 t.) commandé par l'amiral Edward Howard démate la Loyse qui trouve son salut dans la fuite vers Brest, la Cordelière quand à elle met les voiles vers le plus gros vaisseau de l'escadre ennemi en l'occurrence le Regent (1000 t.) ce dernier est protégé par le Mary James (400 t.) et le Sovereign (800 t.) mais ils sont mis hors d'état de nuire par la Cordelière qui les dématés puis après des cononnages de plus en plus près, la Cordelière et le Regent arrivent bord à bord ce qui permet un sanglant abordage mutuel qui se termine en incendie avant l'explosion des 2 vaisseaux ce 10 août 1512. La tradition vraie ou fausse prétend que de Portzmoguer le capitaine breton de la Cordelière voyant ses hommes en sous nombre face aux Anglais aurait dit "nous allons fêter Saint-Laurent (10 août) qui périt par le feu" puis aurait mis le feu à la Sainte-Barbe (poudrière) de son vaisseau et provoquer l'explosion de la Cordelière et du Regent toujours bord à bord.

La franc-maçonnerie moderne arrive en 1745 à Brest avec la création d'une loge maçonnique qui prend le nom d'Heureuse Rencontre. Durant le 18ème siècle il y aura aussi les loges brestoises suivantes, Saint-Jean des Amis Intimes peut être en 1746, l'Écossaise de la Véritable Union en 1764, Constance en 1768, les Élus de Sully en 1783 (existe toujours sous le nom les Amis de Sully), la Concorde (militaire) et Famille Unie (militaire).

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Carte des loges maçonniques en Bretagne au 18ème siècle dont 7 à Brest
 
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Carte des loges du Grand Orient de France en Bretagne de nos jours
Carte des loges de la Grande Loge de France en Bretagne de nos jours

 

— Brest pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:

Le nouveau découpage administratif de la France décidé au début de la révolution de 1789 et appliqué en 1790 fait de Brest le chef lieu d'un district du nouveau département du Finistère et non sa préfecture qui revient à Quimper.

histoire de brest
Carte des 9 districts du Finistère dont celui de Brest en 1790
(cartes des autres districts bretons)

En 1803 le premier consul Napoléon bonaparte décide la construction d'un canal entre les ports de Brest, de Lorient et de Nantes pour éviter les transports côtiers vulnérables aux attaques anglaises. La première pierre est posée pour une écluse vers Châteaulin le 7 septembre 1811, la navigation entre Nantes et Redon ainsi qu'entre Brest ou plus exactement sa rade et Carhaix est ouverte en 1836, la totalité des 364 km de voies navigeables entre Nantes et Brest est ouverte le 1er janvier 1842 et inaugurée en 1858 par Napoléon III neveu de Napoléon 1er.

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Carte des canaux de Nantes à Brest et de l'ille et rance

 

— Brest pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:

Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Rennes en 1704 et Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales chez la veuve Mallassis et Romain Mallassis jusqu'en 1711 puis Romain Mallassis seul jusque vers 1725.

Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent comme "États-généraux, bulletin de la correspondance de la députation du tiers-état de la sénéchaussée de Brest" en 1789 seulement puis avec un autre nom jusqu'en 1791, mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.

Brest est la ville d'édition des journaux suivants "Courrier de Brest et du Finistère" ou "Courrier de Brest" vers 1800 à 1830 ainsi que "le "Finistère" chez Rozais de 1830 à 1833 avec comme rédacteurs en chef Alexandre Bouët puis Émile Souvestre, il y a aussi "le Brestois" de 1832 à 1833 qui devient jusqu'en 1869 "l'Armoricain" avant d'arrêter sa publication en 1870 sous le nom de "le Peuple Breton", il faut parler aussi de "l'Omnibus" 1836 à 1837 qui devient en 1838 "le Courrier de Brest" jusqu'en 1850.

D'autres journaux paraissent à Brest pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.

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Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont ceux parus à Brest

 

Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté Anglaise de dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. À Brest deux équipes sont formées en 1903, le Football Club Brestois et l'Armoricaine de Brest, cette dernière fait partie du patronnage omnisport Saint-Louis.

Le Stade Brestois est créé en 1950 par la fusion de cinq sections de football dont l'Armoricaine de Brest, le surnom des joueurs est "les Ty' Zefs".

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Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Brest

La défaite de l'empereur Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine provoquent chez de nombreux Français un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. Brest hébergera au début de 1914 les 19ème et 219ème régiments d'infanterie et le 3ème régiment d'artillerie, le 87ème régiment d'infanterie territoriale quant à lui sera constitué dans les quelques jours avant ou après la déclaration de guerre du 3 août 1914.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Brest à la veille de la guerre de 1914-1918

— Brest pendant la première guerre mondiale (1914-1918):

Pendant cette guerre meurtrière, Brest verra arriver sur ses quais des troupes d'abord russes et portugaises puis après l'entrée en guerre des États-Unis celle de ce pays arrivèrent en très grand nombre entre mai et novembre 1918.

 

— Brest pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):

La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Brest hébergeait le 248ème régiment d'infanterie et le 2ème régiment d'infanterie coloniale et bien entendu la flotte de l'Atlantique.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Brest à la veille de la guerre de 1939-1945

 

— Brest pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):

Dès fin mai la possibilité de créer un réduit breton est envisagé avec comme ligne à défendre les rivières Couënon et le sud de la Vilaine donc en excluant les villes de Fougères, Vitré, Châteaubriant, Nantes et Saint-Nazaire. Le général de Gaulle rentre au gouvernement Reynaud le 5 juin 1940 et vient 2 fois en Bretagne (12 et 15 juin 1940) pour évoquer un éventuel réduit breton, l'avancée très rapide de l'armée allemande (Rennes est bombardée le 17 juin 1940 et occupée le lendemain) ainsi que le manque de défense naturelle conséquente provoquent l'abandon définitif du projet de réduit breton, Quimper devait héberger le gouvernement français, le général de Gaulle part de Brest où il a rencontré les amiraux Traub et Laborde le 15 juin pour Plymouth sur le contre-torpilleur français Milan, sa famille le suivra le 18 juin 1940 toujours de Brest sur un des derniers navires avant l'arrivée des Allemands le 19 juin 1940.

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Parcours en Bretagne du général de Gaulle en juin 1940, il est à Brest le 15 juin 1940
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Réduit breton envisagé de fin mai à mi juin 1940 avec Quimper pour capitale et Brest comme principal port militaire

Pendant la seconde guerre mondiale la ville de Brest est bombardée par luftwaffe le 14 juin 1940 et occupée 5 jours plus tard soit le 19 juin 1940.

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Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Brest est bombardé le 14-6-1940 et occupé le 19-6-1940

Les autorités d'occupation allemande instaurent le 20 octobre 1941 une zone côtière interdite, la ville de Brest fait bien entendu partie de cette zone.

Dans la nuit du du 8 au 9 septembre 1944 à 2h30 une forte explosion eut lieu à Brest dans l'abri Sadi Carnot, le principal abri Brestois prés de la rivière Penfeld et du pont de Recouvrance, 371 civils sont tués et probablement plusieurs centaines de militaires allemands.

Le 7 août 1944 les troupes américaines du 8ème corps d'armée de Middleton et la IIIème armée de Patton arrivent aux portes de Brest, le nombre d'Allemands était estimé à 10000 hommes soit plus de 3 fois moins que la réalité.

Brest et son port subiront plus d'un mois de siège dont 2 semaines de bombardements intenses alliées (5, 7, 11 et 26 août 1944) rasant presque complètement le centre-ville, seules une partie des fortifications médiévales résistèrent

La garnison allemande du général Ramcke se rend le 19 septembre 1944 au général Middleton après avoir saboté les installations portuaires, le port ne put être remis en état suffisamment tôt pour aider significativement à l'effort de guerre américain.

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Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Brest est libéré le 19-9-1944

La résistance allemandes à Brest provoqua un changement de statégie de la part des alliées qui au lieu de prendre coûte que coûte les ports optèrent pour un encerclement avec l'aide de la résistance à Lorient et Saint-Nazaire en attendant la fin de la guerre.

 

— Brest après la deuxième guerre mondiale:

Le général de Gaulle se rend dans la ville de Brest de nombreuses fois après la seconde guerre mondiale comme lors de la visite officiel en tant que président du gouvernement provisoire le 21 juillet 1945 puis les 27 et 28 août 1946, octobre 1957 et les voyages officiels des 7 septembre 1960, 15 février 1965, 15 juillet 1967 et 1er février 1969 en tant que président de la république.

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Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne dont celles du 15 juin 1940, 21 juillet 1945, 27 et 28 août 1946, octobre 1957, 7 septembre 1960, 15 février 1965, 15 juillet 1967 et 1er février 1969 à Brest
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Carte des visites du général de Gaulle dans le Finistère dont Brest

(autres départements bretons)

 

— Photos sur Brest :

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— Cartes postales sur Brest :

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— Évolution du nom de la ville de Brest au cours des siècles:

O.

 

— Personnalités nées ou ayant vécues à Brest :

Berthe Sylva, chanteuse dont la naissance semble avoir eu lieu en 1886 à Saint-Brieuc ou le 7 février 1885 à Brest, elle décéde le 26 mai 1941. Elle a interprété des chansons à succès comme les roses blanches, amoureuse de la tête aux pieds et c'est mon gigolo.

Liste des gouverneurs de Brest
 
Liste des maires de Brest
1340 Gauthier de Clisson
1342 John de Gatesden
1352-1355 John Meynard
1355 Malhew de Gournay
1371 Robert de Neuville
Geoffroy de Poulglou
1373 John de Neuville
1378 Robert Knowles
1378-1382 Thomas Percy
1387 Richard Fitz-Alan
1388 Henry Percy
1396 John Holland
1397 Jean Perion
1402 Even du Faou
1405 Jean de Langueouez
1407 Even Phelippes
1413 Olivier du Chastel et Raoul de Kersaliou
1415 Henri du Juch
1423 Tanguy de Kjermavan
1432 Jean du Quelennec
1434 Guy de la Chapelle
1454 Jean du Quelennec
1460 Simon du Quelennec
Guyon du Quelennec
1489 Thomas de Kerazut
1491 Carrel
1498 Gilles Texuc
1516 Bertrand le Voyer
1523 Renaud de Montbourcher
1529-1544 Philippe de Chabot
1754-1756 Louis Debon
Guillaume du Chastel ?
Charles de Combont
François de Cugnac
1571 Jérôme de Carné
1580 Jean de Carné
1589 Guy de Rieux
1592 René de Rieux
1628 Jean le Normand
1632 Jean du Cambont
1648 Jacques de Castelneau
1658 de Castelneau
1672 François de Monestay
1697 François Amable de Monestay
1719 Charles François de Monestay
1755 Charles Claude Andrault
 
1640-1642 Jean le Chaussec
1643-1645 Jean le Roy
1646 François Kerdeniel
1646-1648 François Turin
1649-1651 Gabriel le Bescond
1652-1654 François le Stobec
1655-1656 Michel de Roupicquet
1658-1660 Balthazar Berte
1661-1663 Gaspard d'Agard
1664-1666 Jean le Mayer
1667-1669 François le Stobec
1670-1672 René de Launay
1673-1675 Jean le Mayer
1676-1678 isaac Monod
1678-1681 Pierre sigurel
1682-1684 François le Stobec
1685-1687 Isaac Monod
1688-1690 Thomas Lemayer
1691-1693 Yves le Gac
1694-1717 Jacques Lars
1718-1723 Jacques le Dall
1724-1726 Nicolas Marion
1727-1732 Jacques Simon
1733-1735 Nicolas Marion
1735-1737 Jacques Simon
1738-1744 Vincent Labbé
1744-1747 Antoine Raby
1747 Vincent Jourdan
1748-1750 Pierre Betbédat
1751-1753 Guillaume Labbé
1754-1756 Louis Debon
1757-1759 Alain Martret
1760-1762 Jean Lunven
1763-1768 Charles Feburier
1766-1768 Antoine Raby
1769-1771 Jean Lunven
1771-1777 Jean le Normand
1777-1780 Louis le Guen
1780-1783 Jean le Normand
1783-1786 François Raby
1787-1789 François le Guen
1789-1790 Louis Branda
1790-1791 Charles Malmanche
1791-1792 Jérôme Berthomme
1792-1793 Romain Malassis
1793-1795 Jérôme Berthomme
1795 Romain Malassis
1795-1797 Pierre Gillard
1797-1799 Joseph-Augustin Richard-Duplessis
1799-1800 Jean Tourot
1800-1802 Jean Pouliquen
1802-1808 Jean-Baptiste Tourot
1808-1816 Charles-François le Gros
1816-1819 Jean-François Henry
1820-1821 Victor Ymbert
1821-1823 Joseph de Kerros
1823-1823 Jean-Paul Collet
1823-1826 Bon-Pierre la Martre
1826-1830 Jean-Hilaire Barchou
1830-1832 Joseph de Kerros
1832-1839 Charles Fleury
1839-1847 François-Victor Lettré
1847-1848 Pierre le Grandais
1848-1865 Hyacinthe Bizet
1865-1870 Joseph de Kerros
1870-1871 Alexandre Lemonnier
1871-1880 Auguste Salaün-Penquer
1881-1884 Jean-Baptiste Bellamy
1884 Fallier
1884-1900 Louis-Arthur Delobeau
1900-1904 Charles-Victor Berger
1904-1908 Victor Aubert
1908-1912 Louis-Arthur Delobeau
1912-1919 Hippolyte Masson
1919-1920 Louis Nardon
1920-1921 Hippolyte Masson
1921-1929 Louis Nardon
1929-1942 Victor le Gorgeu
1942-1944 Victor Euzen
1944-1944 Victor le Gorgeu
1945-1947Jules Lullien
1947-1953 Alfred Chupin
1953-1954 Yves Jaouen
1954 Lucien Chaix
1958-1959 Auguste Kerven
1954-1958 Yves Jaouen
1959-1973 Georges Lombard
1973-1977 Eugène Berest
1977-1982 Francis le Blé
1981-1983 Pierre Maille
1983-1985 Jacques Berthelot
1985-1989 Georges Kerbrat
1989-2001 Pierre Maille
2001 François Cuillandre
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  Monuments inscrits ou classés:

      ÉGLISE ET LA CROIX DE CALVAIRE DU CIMETIÈRE - CLASSÉ LE 12 NOVEMBRE 1914

      DOMEN DE TY-AR-BOUDIGED EN TOTALITÉ AINSI QUE LA PARCELLE ET LES BÂTIMENTS SUR LAQUELLE IL EST SITUÉ - INSCRIT LE 27 MAI 1995

      CALVAIRE DE NESTAVEL - CLASSÉ LE 4 JUILLET 1928

      MENHIRS DE L'ALIGNEMENT DE LEITAN EN TOTALITÉ AINSI QUE LE TERRAIN ET LES MONUMENTS SUR LEQUEL ILS SONT ÉTABLIS PLUS UNE BANDE DE TERRAIN DE DIX MÈTRES À L'EXCEPTION DES BÂTIMENTS CONTEMPORAINS - INSCRIT LE 17 OCTOBRE 1995

  Sites inscrits ou classés:

      LA CHAPELLE ET L'ANCIEN CIMETIÈRE DU VIEUX SAINT-MARC, À SAINT-MARC - CLASSÉ LE 23 OCTOBRE 1934

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

BREST ; dans un fond ; par les 6 degrés 50 minutes 50 secondes de longitude, & par les 48 degrés 23 minutes 30 secondes de latitude ; à 11 lieues au Sud-Ouest de Saint-Pol-de-Léon, son Evêché ; à 45 lieues de Rennes, en longueur géométrique, & à 50 lieues & demie, en suivant le grand chemin.
Trois grandes routes arrivent en cette ville, où l'on trouve une Jurisdiction Royale, une haute-Justice, une Communauté de ville, avec droit de députer aux Etats ; une Intendance de Marine, une Subdélégation : les traites foraines du diocese de Saint-Pol-de-Léon, qui appartiennent au Roi ; deux postes, l'une aux lettres & l'autre aux chevaux ; un marché les mardi & vendredi de chaque semaine, une foire tous les premiers jours du mois : trois Paroisses, Saint-Louis, Saint-Sauveur, & Saint-Marc ou Trenivez, dont les Cures sont présentées par l'Evêque ; 24600 habitants, y compris ceux du fauxbourg de Recouvrance ; les Couvents des Carmes-Déchaussés, des Capucins, des Freres-de-Saint-Yon, des Filles de Saint-Thomas, du Sacré-Cour de Jesus, des Sours de la Charité ; un hôpital militaire de Marine, un hôpital pour les pauvres : un Gouvernement de place, de la Lieutenance de basse Bretagne, avec Etat-Major, & une forte garnison dans le château. Ses armes sont mi-partie de France & de Bretagne ; & son port passe pour le plus beau & le plus fort de l'Europe, tant par sa Situation au bord d'une rade qui pourroit contenir au moins cinq cents vaisseaux de guerre, que par son entrée, d'autant plus difficile & dangereuse qu'elle est bordée d'une infinité de rochers couverts par les eaux de la mer. Sa largeur n'est que d'environ sept cents cinquante toises, sur une lieue de longueur ; ce qui lui a fait donner le nom de Goulet. La rade forme une baie de deux lieues un tiers de longueur, sur une lieue un quart de largeur, non compris deux enfoncements, dont l'un est à l'Est-Nord-Est, & l'autre au Sud-Est La riviere de Landerneau se décharge dans le premier, & celle d'Aulne dans le second.
L'entrée du port est défendue, du côté du château, par une grosse tour, garnie de canons du plus gros calibre, & par plusieurs autres batteries placées en différents endroits.
Quelques auteurs croient que Brest est le Bravates portus des Ossismiens, mais nous ne pouvons rien dire de positif sur son origine. Son château est nommé, dans une ancienne carte Romaine, Goës ascribate, nom qui fut changé dans la suite en celui de Brest. Il étoit ainsi appellé dès le quatrieme siecle, & étoit gardé par une garnison Romaine, lorsque Conan Meriadec conquit & érigea la Bretagne en Royaume en 383. On voit dans la Chapelle de ce château des Fonts baptismaux, des registres de mariage & de morts, qui prouvent qu'elle étoit autrefois l'Eglise paroissiale.
LAMBEZELEC ; à 10 lieues & demie au Sud-Ouest de Saint-Pol-de-Léon, son Evêché ; à 45 lieues & demie de Rennes ; & à trois quarts de lieue de Brest, sa Subdélégation & le ressort de ses deux basses-Justices. Cette Paroisse releve du Roi, & compte 5500 communiants. La Cure est présentée par l'Evêque. Son territoire est fort étendu, produit du grain de toutes especes, du lin, du foin, & du cidre, C'est un pays plat, qui est très-exactement cultivé.
QUILBIGNON ; à 12 lieues au Sud-Sud-Ouest de Saint-Pol-de-Léon, son Evêché ; à 48 lieues de Rennes ; & à trois quarts de lieue de Brest, sa Subdélégation & son ressort. On y compte 2200 communiants : la Cure est à l'alternative. Le fauxbourg de Recouvrance, à Brest, dépendoit autrefois de Quilbignon. Il n'y avoit dans ce fauxbourg qu'une petite Eglise succursale ; les deux endroits ont été réunis depuis ce temps, & le Curé a fixé son séjour à Recouvrance, où il se trouvoit plus agréablement placé qu'à Quilbignon. Le territoire est un pays montagneux, mais très-fertile en grains & pâturages : il est borné au Sud par la mer. La bastille de Quilbignon étoit autrefois une forte place : elle est maintenant en ruines. Les maisons nobles de l'endroit sont : les châteaux de Beauford & du Porzic. Le Fort du Mengan, sur le bord du Goulet, qui fait l'entrée de la rade de Brest, tire son nom d'un rocher qui est dans le Goulet, où étoit jadis un petit port nomme le Poux-de-lievre.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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