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HISTOIRE DE VANNES

Histoire de la ville de Vannes

— Étymologie de Vannes:

Le nom de la ville de Vannes vient des Vénètes, un peuple de marins gaulois qui occupaient le golfe du Morbihan et ses environs. La ville se nomme Darioritum sous l'occupation romaine et devient un centre administratif et militaire, Darioritum peut venir d'une racine gauloise indiquant la présence d'un gué tumultueux, la cité change de nom comme de nombreuses autres villes après la période romaine pour prendre le nom de son peuple gaulois dont elle est la capitale en l'occurrence les Vénétes.

 

— Vannes avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):

Sur l'emplacement de la Vannes actuelle il y a peu de reste d'une occupation antérieure à la présence romaine mais l'hypothèse de l'implantation de la principale ville des Vénètes sur ce site n'est pas à exclure même si l'actuel Locmariaquer est plus probable.

 

— Vannes pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):

En -57 Jules César envoie Publius Crassus un de ses lieutenants avec la VIIème légion pour soumettre les peuples de la côte atlantique dont ceux de la péninsule armoricaine (Coriosolites, Osismes, Vénètes, Redones, Pictons et Namnètes), la soumission est effective en quelques mois, Publius Crassus et sa légion hiverne chez les Andécaves (Anjou actuel).

Au début de l'année 56 avant Jésus-Christ les puissants Vénètes retiennent les délégués romains envoyés par Publius Crassus demander du ravitaillement pour son armée, les Coriosolites et les Ésuviens (sud de la Basse-Normandie actuelle) en font de même, ce refus de pourvoir à l'entretien de la VIIème légion entrainera une guerre que l'on nommera "guerre des Vénètes", d'un côté une coalition de nombreux peuples de l'ouest de la Gaule initiée et dirigée par les Vénètes et de l'autre l'occupant romain. Jules César se trouvait à Rome quand il apprend la rébellion de l'ouest de la Gaule dirigée par les Vénètes, il donne plusieurs ordres, à Decimus Junius Brutus Albinus de faire construire une flotte de trières sur les rives de la Loire, à Publius Crassus d'aller dans le sud de l'Armorique pour contrôler les peuples de l'actuelle Aquitaine, à Quintus Titurius Sabinus l'ordre de se diriger avec 3 légions vers les Coriosolites ainsi que les peuples de l'actuelle Basse-Normandie, Jules César quant à lui quitte Rome pour se diriger vers le territoire des Vénètes.

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Jules César

La guerre des Vénètes sera principalement une guerre navale avec la bataille du Morbihan ou de Vannes vers septembre 56 avant Jésus-Christ entre les 200 navires à voile des Vénètes aidés probablement des navires d'autres peuples gaulois comme les Osismes et les Coriosolites et les 100 à 200 galères romaines commandées par Decimus Junius Brutus Albinus aidés par les flottes des Pictons et des Santons. La rencontre des deux flottes se fait au large de Saint-Gildas de Ruys, les Vénètes sortant du golfe du Morbihan ont dans un premier temps l'avantage grâce a la hauteur de leurs navires à voilier et réussissent à couler plusieurs trirèmes, les Romains parviennent néanmoins à couper les cordages de plusieurs voiliers Vénètes avec des faucilles au bout de perches appelés corbeaux mais ce qui déterminera l'issue de la bataille navale est le fait que le vent tombe et immobilise les navires à voiles Vènètes qui face à des trirèmes toujours mobiles avec leurs rameurs permettront aux légionnaires romains embarqués sur les trirèmes de prendre à l'abordage un par un les navires vénètes jusqu'au coucher du soleil, très peu de navires vènètes parvinrent à fuir, les autres furent brulés a l'issue de la bataille sur ordre de Jules César.

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Carte de la bataille du Morbihan ou de Vannes ou encore des Vénètes en 56 avant Jésus-Christ
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Carte des déplacements et des combats pendant la guerre des Vénètes en l'an 56 avant Jésus-Christ

(cartes des principales batailles bretonnes)

(cartes des différentes frontières des peuples gallo-romaines)

Jules César ordonne l'exécution de l'aristocratie vénète et autorise la vente d'une partie de la population comme esclave, de plus une de leurs principales ressources en occurrence le commerce du sel leur est interdit, les Pictons alliés des Romains voit leur territoire augmenté du pays de Retz.

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Carte de Darioritum (Vannes) au 3ème siècle
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Carte du castrum de Darioritum (Vannes) au 3ème siècle
(cartes des cités gallo-romaines de Bretagne)

Plusieurs temples gallo-romains sont construits autour de Darioritum.

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Carte des temples gallo-romains de Bretagne dont plusieurs autour de darioritum (Vannes)

(cartes des différentes frontières des peuples gallo-romaines)

Sur la carte de Peutinger représentant le monde romain vers le début du 4ème siècle la ville de Darioritvm (Vannes) est indiquée comme une ville importante de l'empire au même titre que Condate (Rennes), le territoire de la future Bretagne possède aussi 8 autres villes de moindre importance sur cette carte.

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Carte de la table de Peutinger pour la Bretagne avec Darioritvm (Vannes)

 

— Vannes au temps des mérovingiens et des carolingiens:

À partir du début du 5ème siècle de nombreux Bretons insulaires principalement Cornouaillais et Gallois sont repoussés à l'ouest de leur île par les Angles, Saxons et Jutes, cela pousse un bon nombre d'entres eux à traverser la Mor Breizh (la Manche) pour rejoindre les Armoricains avec qui ils ont une grande proximité aussi bien culturelle, linguistique et religieuse. Vannes est dans le Broërec

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Carte des migrations des Bretons insulaires aux 5ème et 6ème siècles vers le continent et particulièrement le nord de l'Armorique dans la future Bretagne

Parmis les Bretons insulaires il y avait de nombreux religieux qui deviendront des saints bretons, parmi eux il y a saint Brieuc (Saint-Brieuc), Saint Pol Aurélien (Saint-Pol de Léon), Saint Malo (Saint-Malo), saint-Samson (Dol de Bretagne) et Saint Tugdual (Tréguier) tous natifs du Pays de Galles, pour Saint Patern (Vannes) il y un doute sur le lieu de sa naissance soit le Pays de Galles ou la Bretagne, Saint-Corentin (Quimper) est originaire de Bretagne. Ces 7 saints sont connus comme les saints fondateurs de la Bretagne.

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Carte des 7 saints fondateurs de la Bretagne avec Saint-Patern parmi eux

Aux 6ème et 7ème siècle parmi les royaumes, comtés ou principautés bretonnes il y a le Broërec avec sa capitale Vannes.

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Carte de Bretagne aux 6ème et 7ème siècles avec le comté de Rennes disputé entre les Francs de Neustrie et les Bretons

Vers le 7ème siècle les rois francs créent progressivement une marche de Bretagne comprenant les villes de Nantes, Rennes, et probablement Vannes avec des garnisons permanentes pour éviter dans la mesure du possible les incursions bretonnes. Charlemagne est malgré tout contraint d'envoyer en 786, 799 et 811 des expéditions militaires en Bretagne, lesquelles auront un effet très limité dans le temps.

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Carte des marches de Bretagne dont Vannes fait probablement partie avec Rennes et Nantes (Rolland à été préfet des marches de Bretagne sous Charlemagne)

 

— Vannes du 11ème au 13ème siècle:

La construction de la cathédrale actueelle débute au 12ème siècle et remplace une cathédrale du 11ème siècle qui elle même remplace une église ancienne détruite par les normands au début du 10ème siècle, mais rien ne subsiste des anciens édifices. La cathédrale comprend 2 chapelles axiales et 10 chapelles latérales dont celle consacrée à Saint-Vincent Ferrier.

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Porche
Chapelle du Saint-Sacrement
Intérieur
Tapisserie sur Saint-Vincent Ferrier
Buste reliquaire du chef de Saint-Vincent Ferrier
Cathédrale Saint-Pierre (photos et cartes postales)

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Carte des cathédrales bretonnes dont la cathédrale Saint-Pierre de Vannes

 

— Vannes du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:

O.

 

— Vannes de 1491 à la révolution française de 1789:

La duchesse Anne de Bretagne décide de se rendre à Notre-Dame du Folgoët suite à un vœu pour la guérison de son mari le roi Louis XII, elle en profitera pour faire une sorte de tro-breiz en visitant une grande partie des villes de son duché à partir de fin juin ou début juillet 1505 et voir les chers Bretons dont elle espérais encore préserver l'indépendance en mariant sa fille et héritière Claude avec le futur Charles Quint mais l'histoire en décida autrement. Anne de Bretagne devra abréger son voyage sur demande de son mari et quitter son duché fin septembre 1505, elle ne put visiter Saint-Malo, Dol et Rennes.

La première étape importante du voyage d'Anne de Bretagne sera pour Nantes sa ville natale où elle reçu un acceuil enthousiaste de la part des Nantais le 8 juillet 1505, des navires décorés pour l'occasion et des ménestrels avaient été prévus pour la distraire, ensuite Vannes où elle prie Saint-Patern mais peu de renseignements sur son passage dans la ville ont traversé les siècles, la duchesse arrive à Quimper où elle va probablement se recueillir sur le tombeau de Saint-Corentin, ensuite le Folgoët but du voyage où elle invoque Notre-Dame du Folgoët, Brest où elle désire voir le vaisseau de 200 canons "la Cordelière " dont elle était la marainne, Saint-Jean du Doigt où elle demande à pouvoir appliquer le doigt de Saint-Jean sur son œil malade, ensuite Morlaix où son arbre génélogique fait de personnages vivants lui est présenté et une vraie hermine donnée dont un mouvement brusque provoqua une petite peur de la duchesse avant que Pierre de Rohan lui dise "que craignez-vous madame? ce sont vos armes", Tréguier où elle se receuille sur le tombeau de Saint-Yves, puis après Saint-Brieuc elle va au château de la Hunaudaye, ensuite c'est probablement dans la ville de Dinan qu'elle reçoit un émmissaire de son mari le roi Louis XII pour lui demander de rentrer en France.

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Carte de l'itinéraire empreinté par la duchesse Anne de Bretagne en 1505 dont Vannes

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Vieux Vannes (photos et cartes postales)

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Le plan de Vannes présenté ici est une copie d'un plan de 1725 fait par M. de Robien, le titre exact est plan des villes ports & faubourgs de Vannes, son orientation est classique avec le nord en haut. Les bâtiments importants existant toujours de nos jours sont la cathédrale, l'église Saint-Patern, le château de l'Hermine, la chapelle du couvent des Ursulines, une partie du couvent du Père Éternel, la porte Saint-Vincent, la porte Poterne, la porte Saint-Patern connue maintenant sous le nom de porte Prison, la porte du Bourreau ou porte Saint-Jean, une partie de la porte Notre-Dame dont une échaugette. Les bâtiments disparus depuis 1725 sont l'église Saint-Salomon remplacée par l'actuel tribunal de commerce, l'ancien hôtel de ville situé place Laroche, le couvent des Cordeliers, le petit couvent, le couvent des Jacobins, le couvent des Ursulines où est la préfecture maintenant et la porte Salomon.

 

— Vannes pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:

Le nouveau découpage administratif de la France décidé au début de la révolution de 1789 et appliqué en 1790 fait de Vannes le chef lieu du nouveau département du Morbihan, la ville est aussi le chef-lieu de son district.

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Carte des 9 districts du Morbihan dont celui de Vannes en 1790
(cartes des autres districts bretons)

Vers 1807 le pourtour de l'église Saint-Patern comportait de nombreuses maisons anciennes dont la maison Saint-Geffroy construite vers 1480 et toujours visible, la chapelle Sainte-Catherine à été démolie à la fin du 18ème siècle (une portion de mur de la chapelle est toujours visible), en 1922 deux maisons anciennes et isolées sont démolies dans la rue Saint-Patern (anciennement Grand'rue puis rue de l'Hôpital) pour créer une place qui prend le nom de Sainte-Catherine en souvenir de l'ancienne chapelle Sainte-Catherine, la maison ancienne le Lion d'Argent est démolie à la fin du 19ème siècle.

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Carte du pourtour de l'église Saint-Patern à Vannes vers 1807

 

— Vannes pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:

Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Rennes en 1704 et Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales mais pas de réimpression de la "Gazette" à Vannes.

Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent, mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.

Vannes est la ville d'édition des journaux suivants "Feuille de Litérature, d'Affiches et d'Annonces du département du Morbihan" de 1830 à 1838 chez de Lamarzelle qui devient "la Vigie du Morbihan" jusqu'en 1850 date de fin de parution et "le Morbihan" chez J.-M. Galles de 1840 à 1848 qui devient "la Liberté" de 1848 à 1850 puis arrête sa publication.

D'autres journaux paraissent à Vannes pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.

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Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont ceux parus à Vannes

Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté anglaise de Dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. Le football apparait dans la ville de Vannes en 1898 avec la création du Stade Vannetais par les frères Joseph et Edmond Gemain avec Georges Ménard, l'association omnisports le Véloce Vannetais est créée en 1892 et sa section football en 1911. Plusieurs patronages catholiques crées aussi leurs section football comme les Enfants de Vannes en 1906, l'Hermine Sportive Vannetaise aussi en 1906, les Korrigans en 1908 de la paroisse Saint-Patern et les Clissons en 1909 de la paroisse Saint-Pierre.

Le Véloce Vannetais fusionne avec le Football Club de Vannes pour devenir en 1998 le Vannes Olympique Club (Vannes OC).

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Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Vannes

Après la défaite de Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne progresse chez de nombreux Français. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. La ville de Vannes hébergera à la veille de la grande guerre de 1914-1918 les 116ème et 316ème régiments d'infanterie, les 28ème et 35ème régiments d'artillerie plus le 85ème régiment d'infanterie territoriale constitué quant à lui dans les quelques jours avant ou après la déclaration de guerre du 3 août 1914.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Vannes à la veille de la guerre de 1914-1918

 

— Vannes pendant la première guerre mondiale (1914-1918):

O.

 

— Vannes pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):

La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Vannes hébergeait le 265ème régiment d'infanterie, le 35ème d'artillerie et le 505ème régiment de chars de combat.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Vannes à la veille de la guerre de 1939-1945

 

— Vannes pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):

La ville de Vannes est occupée par l'armée allemande à partir du 21 juin 1940.

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Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Vannes est occupé le 21-6-1940

Les autorités d'occupation allemande instaurent le 20 octobre 1941 une zone côtière interdite, la ville de Vannes dans le fond du golfe du Morbihan est en dehors de la zone côtière interdite contrairement à Arradon, Cené, l'Ile d'Arz et Lorient l'autre grande ville du département qui sont inclus dans la zone.

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Carte de la zone côtière interdite dans le Morbihan, Vannes est hors de cette zone contrairement à Arradon, Sené et l'Ile d'Arz

(autres départements bretons)

Le 5 août 1944 les premières troupes américaines du général Patton rentrent à Vannes en direction de Lorient.

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Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Vannes est libéré le 5-8-1944

 

— Vannes après la deuxième guerre mondiale:

Le général de Gaulle se rend dans la ville de Vannes de nombreuses fois après la seconde guerre mondiale comme lors de la visite officiel en tant que président du gouvernement provisoire le 22 juillet 1945 puis les 26 juillet 1947, 10 juin 1950, 9 juin 1951 et en octobre 1957, une visite comme président de la république a lieu le 9 septembre 1960.

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Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne dont celles du 22 juillet 1945, 26 juillet 1947, 10 juin 1950, 9 juin 1951, octobre 1957 et 9 septembre 1960 à Vannes
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Carte des visites du général de Gaulle dans le Morbihan dont Vannes

(autres départements bretons)

 

— Photos sur Vannes:

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— Cartes postales sur Vannes:

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— Évolution du nom de la ville de Vannes au cours des siècles:

Venetia sous toutes réserves avant l'arrivée des Romains au 1er siècle avant Jésus-Christ.
Darioritum (Dartoritum Dariorigum) pendant la période gallo-romaine.
Venetum au 4ème siècle dans le notitia galliarum.
Vannes ensuite.

 

— Personnalités nées ou ayant vécues à Vannes:

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Saint Patern, né au Pays de Galles ou en Armorique vers le milieu du 5ème siècle, alors que de nombreux saints bretons sont originaire des iles britanniques, Saint-Patern prêcha en Grande-Bretagne et en Irlande où il fonda plusieurs monastères. De retour en Bretagne il est nommé évêque de Vannes en 461 ou 463 lors d'un concile à Tours. Saint Patern fait partie des sept saints évangélisateurs de la Bretagne avec Saint Brieuc, Saint Corentin, Saint Malo, Saint Pol Aurélien, Saint Samson et Saint Tugdual.

Nominoë, comte de Vannes puis duc de Bretagne de 831 à 851, probablement originaire du comté de Vannes ou de Cornouaille, il reçoit les marches de Bretagne de l'empereur Louis le Pieux auquel il restera fidèle jusqu'à la mort de ce dernier en 1840. Charles le Chauve, roi de Francie Occidentale, reconnu l'indépendence de la Bretagne après sa défaite face à Nominoë en 845 à Ballon mais les avis sont partagés pour savoir s'il porta le titre de roi. Nominoë meurt pendant une guerre contre les Francs d'Anjou à Vendome le 7 mars 851, son fils Érispoë lui succéda et porta le titre de roi au vue des actes de 854 et 855 du cartulaire de Redon.
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Bataille de Ballon (photos)
   

Érispoë, roi de Bretagne de 851 à 857, il est le premier depuis longtemps à porter clairement le titre de roi de Bretagne. Charles le Chauve n'eut pas plus de chance avec Érispoë qu'avec son pére Nominoë car il subit une nouvelle défaite le 22 août 851 à Jengland près de la Vilaine. Érispoë est assassiné sur l'autel d'une église par son cousin Salomon en novembre 857. Sa capitale semble être Vannes.

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Saint Vincent Ferrier, prêcheur né en Espagne en 1350, il sillonnera une grande partie de l'Europe avant d'être appelé en Bretagne par le duc Jean V, il meurt à Vannes en 1419. Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Pierre de Vannes.
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Jean V, duc de Bretagne né à Vannes le 24 décembre 1389 au château de l'Hermine, à la mort de son père Jean IV il avait 10 ans. Il fut prisonnier en 1420 suite à un complot fomenté par les Penthièvre de février à juillet. Jean V ne choisira jamais entre les Français, les Anglais ou les Bourguignons. Jean IV meurt à Nantes le 28 août 1442 au manoir de la Touche, il est inhumé dans la cathédrale Saint-Pierre de Nantes avant le transfert de son corps 9 ans plus tard à Tréguier.
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Château de l'Hermine
Manoir de la Touche (photos)
 
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Cathédrale Saint-Pierre de Nantes(photos et cartes postales)
Cathédrale Saint-Tugdual à Tréguier (photos)

Olivier de Méel, noble breton, il fut décapité à Vannes en 1451 pour le meurtre de Gilles de Bretagne frère du duc de Bretagne François 1er.

Pierre Cambronne, militaire né à Saint-Sébastien près de Nantes le 26 décembre 1770, il participa aux guerres de la république et de l'empire, il suivit Napoléon 1er sur l'île d'Elbe. Il commanda un régiment de la vieille garde à Waterloo, somme de se rendre il prononça un célèbre "merde" et peut-être aussi "la garde meurt mais elle ne se rend pas", il est mort à Nantes en janvier 1842.
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Pierre de la Gorce, historien né à Vannes en 1846 et mort en 1934.

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François 1er, duc de Bretagne, né à Vannes en 1414 au château de l'Hermine et mort en 1450.
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Régis de l'Estourbeillon, député breton né à Vannes en 1858 il participa à plusieurs revues bretonnes, il meurt à Avessac en 1946.

Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, écrivain né à Vannes en 1904 et résistant de la première heure. Refusant l'armistice il part avec un de ses frères pour Londres en chalutier pour rejoindre le général de Gaulle, il meurt à Guingamp en 1984.

Alain Resnais, réalisateur de cinéma né à Vannes en 1922.
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Yves Coppens, célèbre paléontologiste né à Vannes en 1934.

Listes des maires de Vannes
 
Liste des évêques de Vannes
1693-1694 Mathieu le Clerc
1694-1694 Guimard d'Auzon
1694-1708 Guillaume le Bartz de Portblanc
1708-1709 François Mahé
1709-1717 Nouvel de Glavignac
1717-1720 Dutenos le Verger
1720-1723 Laurens de Kercadio
1723-1747 Jean-Germain de Lestang
1747-1755 Joseph Guillo du Bodan
1755-1761 Jean Guillo du Bodan
1761-1778 Louis Gillot de Kerardène
1778-1790 Alexandre le Menez de Kerdelleau
1790-1791 Guillo du Bodan
1791-1793 François Malherbe
1793-1794 Lefeuvre
1794-1795 Penigel
1795-1800 François Mahé
1800-1804 Ambroise Laumailler
1804-1808 François Mahé de Villeneuve
1808-1815 Alexis de Lamarzelle
1815-1824 René du Plessis de Grenedan
1824-1828 François le Mintier de Lehellec
1828-1830 François de Bazvalan
1830-1832 Yves Bourdonnay
1832-1839 Yves Reynier
1839-1847 Armand Taslé
1847-1848 Émile Burgault
1848-1850 Toussaint Dantu
1852-1854 François Jolivet Castelot
1854-1869 Jean Lallement
1869-1870 Pierre Ache
1870-1872 Émile Burgault
1872-1875 Pierre Ache
1875-1878 Alexandre Muiron
1878-1888 Émile Burgault
1888-1908 Charles Riou
1908-1912 Eugène le Pontois
1912-1918 Lucien Prioux(Charles Hognon de 1914-1919)
1919-1924 Charles Marin
1924-1925 Maxime le Toux
1925-1933 Auguste Jégourel
1933-1941 Maurice Marchais
1941-1944 Edmond Gemain
1944-1944 Maurice Marchais
1945-1945 Gustave Thébaud
1945-1965 Francis Decker
1965-1977 Raymond Marcellin
1977-1983 Paul Chapel
1983-2001 Pierre Pavec
2001-2004 François Goulard
2004-2006 Norbert Trochet
2006-2011 François Goulard
2011 David Robo
 

461 ou 463 saint Patern

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vers 511 Modeste
Saint Guennin
577 Macliau
Ennuis
590 Regalis
657 Saint Budoc
725 Saint Meriadec
Saint Gobrien
Saint Cadoc
Saint Bili
vers 780 Agus
797-814 Isaac
820-838 Winhaeloc
821-838 Raginarius
838-848 Susan
848-869 Courantgen
870 Diles
879-888 Kenmonoc
891-908 Saint Bili
Cunadan
950 Blenlivet
970-990 Auriscand
1008-1037 Judicaël
1037-1060 Budic
1060-1085 Maengi de Porthoët
1085-1128 Morvan
1128-1132 Jacques
1132-1143 Even
1143-1177 Rouaud
1177-1182 Geoffroi
1182-1220 Guéthénoc
1220-1231 Robert
1232 Guillaume
1232-1254 Cadioc
1254 Guillaume de Quelenec
1254-1262 Alain
1262-1270 Gui de Conlieu
1276 Pierre
1277-1287 Hervé Bloc
1287-1310 Henri Torz
1310 Yves
1311-1335 Jean le Parisy
1335-1347 Geoffroy de Saint-Merwen
1347-1359 Gautier de Saint-Père
1359 Jean de Locminé
1361-1381 Geoffroy de Rohan
1377-1382 Jean de Montrelais
1382-1383 Simon de Langres
1383-1404 Henri le Barbu
1404-1408 Hugues Lestoquer
1409-1432 Amaury de la Motte
1432-1449 Jean Validire
1449-1475 Yves de Pontsal
1476-1490 Pierre de Foix
1490-1503 Laurent Cibo
1504-1511 Jacques de Beaune
1511-1513 Robert Guibé
1513-1531 Laurent Pucci(1514-1527 avec André Hamon)
1531-1544 Antoine Pucci
1544-1548 Laurent Pucci
1550-1557 Charles de Marillac
1557-1558 Sébastien de l'Aubespine
1559-1566 Philippe du Bec
1566-1570 Jean Fabri
1566-1570 Jean le Feuvre
1572-1573 Pierre de Saint-Martin
1573-1574 Jean de la Haye
1574-1588 Louis de la Haye
1590-1596 Georges d'Aradon
1599-1622 Jacques Martin
1622-1646 Sébastien de Rosmadec
1647-1671 Charles de Rosmadec
1671-1687 Louis Caset de Vautorte
1688-1716 François d'Argouges
1716-1717 Louis de la Vergne de Tressan
1716-1717 Louis de la Vergne de Tressan
1718-1719 Jean le Fèvre de Caumartin
1719-1742 Antoine Fagon
1742-1746 Jean de Jumilhac
1746-1774 Charles de Bertin
1775-1802 Sébastien Amelot (1791-1801 Charles le Masle évêque constitutionnel)
1802-1807 Antoine Mayneaud de Pancemont
1808-1819 Pierre de Bausset-Roquefort
1819-1826 Henri de Bruc
1826-1827 Simon Garnier
1827-1860 Charles de la Motte de Broons et de Vauvert
1861-1863 Louis-Anne Dubreil
1864-1865 Jean-Baptiste Gazailhan
1866-1897 Jean-Marie Bécel
1898-1903 Amédée Lathieu
1906-1928 Alcime Gouraud
1929-1941 Hippolyte Tréhiou
histoire de vannes
1941-1964 Eugène le Bellec
1964-1991 Pierre-Auguste Broussard
1991-2005 François-Mathurin Gourvès
2005 Raymond Centène

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  Monuments inscrits ou classés:

      CROIX FITZGERALD PLACE SAINT-PIERRE ET ANCIENNEMENT DANS LE CIMETIÈRE - INSCRIT LE 21 MAI 1937

      ÉGLISE SAINT-PATERN EN TOTALITÉ - INSCRIT LE 26 JUILLET 2005

      CATHÉDRALE SAINT-PIERRE - CLASSÉ LE 30 OCTOBRE 1906

      INSCRITION DATÉE DE 1466 ET LES SABLIÈRES DE LA CHAPELLE DU ROHIC - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      ANCIENNE TOUR DU CHÂTEAU DE L'HERMINE - INSCRIT LE 17 AVRIL 1931

      PORTAIL DE LA CHAPELLE SAINT-GUEN - INSCRIT LE 3 AVRIL 1939

      CHAPELLE DE L'ANCIEN COUVENT DES URSULINES 3 RUE THIERS - CLASSÉ LE 26 JUILLET 1988

      CROIX DU 16ÈME SIÈCLE SITUÉE PRÈS DE LA CHAPELLE DU ROHIC - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES ET TOITURES DE LA MAISON DITE DE VANNES ET SA FEMME RUE NOÉ - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES, TOITURES ET STRUCTURE MÉTALLIQUE DE L'IMMEUBLE PETIT-FERS 1 BIS ET 3 ARUE LAIN LEGRAND - INSCRIT LE 30 MAI 2000

      FAÇADES ET TOITURESDE LA MAISON DITE DES TROIS-PILIERS ET MAISON VOISINE À L'ANGLE DES DEUX RUES THIERS ET DREZEN - INSCRIT LE 15 JANVIER 1929

      FAÇADE DE LA MAISON ANCIENNE 10 RUE SAINT-SALOMON - INSCRIT LE 15 JANVIER 1929

      FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 31 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933

      FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 29 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933

      FAÇADES ET TOITURES DES MAISONS 25 ET 27 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933

      FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 23 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933

      FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 21 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933

      FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 19 RUE SAINT-GUENHAËL - CLASSÉ LE 6 SEPTEMBRE 1943

      FAÇADES SUR RUES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 17 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 15 JANVIER 1929

      CHAPELLE DU COLLÈGE JULES-SIMON PLACE MAURICE MARCHAIS - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADE DE LA MAISON DITE DE SAINT-VINCENT 17 PLACE VALENCIA - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      CROIX-CALVAIRE DU 15ÈME SIÈCLE DU CIMETIÈRE CALMONT - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      ÉCHAUGUETTE ET SA TOITURE DE L'ANCIEN HÔTEL DE FRANCHEVILLE - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES ET TOITURES DE LA PRÉFECTURE - INSCRIT LE 29 OCTOBRE 1975

      HÔTEL DE VILLE - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1992

      PORTE D'ENTRÉE ET LES TROIS PORTES INTÉRIEURES DE L'ANCIENNE COHUE - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON DITE DE SAINT-YVES RUE DU PORT - INSCRIT LE 9 MARS 1929

      PORTE-PRISON ET TOUR Y ATTENANT DES ANCIENS REMPARTS- CLASSÉ LE 2 MAI 1912 - ÉPERON DE LA GARENNE DES REMPARTS - INSCRIT LE 10 DÉCEMBRE 1925 - TOUR TROMPETTE ET PARTIE DES REMPARTS - INSCRIT LE 23 MAI 1927 - TOUR DU CONNÉTABLE ET PARTIES DE REMPARTS ATTENANTES - CLASSÉ LE 28 MAI 1927 - TOUR DITE TOUR DES FILLES ET PORTION DES ANCIENS REMPARTS LUI FAISANT SUITE VERS L'EST - CLASSÉ LE 29 JUILLET 1927 - ANCIENS REMPARTS, PORTE CALMONT - CLASSÉ LE 29 JUILLET 1927 - PARTIE DES REMPARTS, DONT LA TOUR JOLIETTE - CLASSÉ LE 16 MAI 1928 - PORTE POTERNE, TERRASSE ET PORTION DES REMPARTS - CLASSÉ LE 28 JUILLET 1928 - TERRAINS COMPRIS ENTRE LES REMPARTS, LA RUE PORTE-POTERNE ET LE RUISSEAU DE LA GARENNE - CLASSÉ LE 28 JUILLET 1928 - PORTE SAINT-VINCENT - CLASSÉ LE 11 OCTOBRE 1928 - SOUBASSEMENT DE LA TOUR GAUCHE QUI FLANQUE LA PORTE-PRISON - CLASSÉ LE 24 MARS 1936 - PARTIE DE LA PORTE-PRISON ACQUISE PAR LA VILLE - CLASSÉ LE 30 NOVEMBRE 1936 - PARTIE DES REMPARTS - CLASSÉ LE 15 JANVIER 1942 - PARTIE DES REMPARTS ALLANT DE LA PORTE-PRISON À LA PORTE SAINT-JEAN - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - PORTE SAINT-JEAN - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - TOUR POUDRIÈRE ET PARTIES ATTENANTES DES REMPARTS - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - PARTIE DES REMPARTS ALLANT DU BASTION NOTRE-DAME À LA RUE SAINT-SALOMON - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - MURAILLES AUXQUELLES EST ACCOLÉ LE BASTION DIT NOTRE-DAME, RUE EMILE-BURGAULT - INSCRIT LE 27 NOVEMBRE 1956 - BASTION DIT EPERON DE LA HAUTE-FOLIE, BASTION DIT DE GRÉGUENIC ET SA PORTE, COURTINE RELIANT CES DEUX BASTIONS - INSCRIT LE 7 MARS 1958 - TOUR DITE SAINT-FRANÇOIS, PARTIE DES REMPARTS Y ATTENANT ET PARTIE DES MURS DITS SARRAZINS - INSCRIT LE 7 MARS 1958

      FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 5 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES SUR RUE, TOITURE, BOISERIES ANCIENNES DU PREMIER ÉTAGE ET ESCALIER DE L'HÔTEL SAINT-GEORGES 11 ET 13 RUE DES ORFÈVRES - INSCRIT LE 1ER MARS 1945

      HÔTEL DE LIMUR 31 RUE THIERS Y COMPRIS LE PETIT HÔTEL, LES JARDINS, LES TERRASSES ET L'ESCALIER EXTÉRIEUR DU 19ÈME SIÈCLE EN FER À CHEVAL À L'EXCLUSION DE L'ORANGERIE MODERNE - CLASSÉ LE 9 SEPTEMBRE 1993

      REZ DE CHAUSSÉE DE LA FAÇADE DE LA MAISON ANCIENNE 32 RUE DES CHANOINES - INSCRIT LE 11 FÉVRIER 1929

      FAÇADE ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 23 RUE DES HALLES - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 6 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES SUR LA PLACE ET SUR LA RUE DE LA MAISON ANCIENNE 2 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 3 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929

      ANCIEN HÔTEL DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 3 JANVIER 1913 - MÉMORIAL BRETON DE LA LANDE DE JUSTICE DE CRACH, DIT PIERRE DE JUSTICE, TRANSFÉRÉ AU MUSÉE LAPIDAIRE DE LA SOCIÉTÉ POLYMATHIQUE DU MORBIHAN, COURS DU CHÂTEAU-GAILLARD - INSCRIT LE 25 JANVIER 1937

  Sites inscrits ou classés:

      LES JARDINS DE LA GARENNE À VANNES, COMPRENANT LA PARCELLE 904 SECTION K - CLASSÉ LE 22 JUIN 1943

      L'ENSEMBLE FORMÉ PAR LES JARDINS, LE RUISSEAU ET LES VIEUX LAVOIRS DE LA GARENNE, À VANNES, COMPRENANT LES PARCELLES 1739, 1741, 1742 SECTION K - CLASSÉ LE 27 NOVEMBRE 1935

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

VANNES ; ville épiscopale, avec titre de Comté, par les 5 degrés 6 minutes 26 secondes de longitude, & par les 47 degrés 39 minutes 14 secondes de latitude ; à 21 lieues de Rennes. Cet Evêché est borné, au Nord, par ceux de Quimper, Saint-Brieuc, & Saint-Malo ; à l'Est, par celui de Rennes ; au Sud, par celui de Nantes & la mer ; & à l'Ouest, par celui de Quimper. Il compte 353950 habitants ; cent-soixante-onze Paroisses, quarante-sept treves, trois Abbayes d'Hommes, une de Femmes, dix-neuf Couvents d'Hommes, dix-sept de Femmes ; neuf Hôpitaux, dont deux militaires, & un Hôtel-Dieu. L'air y est pur & salutaire, le sol est fertile & assez bien cultivé dans quelques endroits ; mais, dans plusieurs autres, on n'apperçoit que des landes très-étendues, dont ont pourroit tirer un parti avantageux en les défrichant. La ville de Vannes compte 10000 habitants ; quatre Paroisses, qui sont, Notre-Dame-du-Mné, ( la Cure est présentée par l'Evêque, & c'est toujours un Lazariste, le Supérieur du Séminaire, qui en est Recteur ; ) Saint-Paterne, Saint-Pierre, & Saint-Salomon, dont les Cures sont présentées par le Chapitre de La Cathédrale ; onze communautés, qui sont, les Capucins, les Carmes-Déchaussés, les Carmes du Bon-Don, les Dominicains, les Carmélites de Nazareth, les Dames du Pere-Eternel, les Cordelieres, les Visitandines, & les Ursulines. On y remarque un Gouvernement de place ; une Communauté de ville, avec droit de députer aux Etats ; un Présidial, une Amirauté, un Consulat ; une Maîtrise des Eaux, Bois & Forêts ; une Brigade de Maréchaussée, une Subdélégation ; une Recette ; les Postes aux lettres & aux chevaux, &c. L'Eglise Cathédrale est dédiée à Saint-Pierre. Le Chapitre est composé, d'un Grand-Archidiacre, d'un Trésorier, d'un Chantre, d'un Scholastique, d'un Grand-Pénitencier, de quinze Chanoines, & du Bas-Chour. L'Evêque est Seigneur d'une partie de la ville : sa Jurisdiction des Régaires est très-étendue. Le commerce des Vannetais est considérable : il consiste en grains, en fers, & en miel, que l'on tire du pays, & en sardines & autres poissons, qu'on trouve en grande quantité dans cette ville. Elle a un port très-sur, formé par un bras de mer ou canal qui vient du Morbihan. Cette situation, avantageuse, devroit y faire fleurir davantage le commerce ; mais la commodité des ports qui l'avoisinent lui en enlevé une partie. Celui de Vannes n'est gueres fréquenté que par les petites barques, qui servent au cabotage & au commerce intérieur : les seuls agréments de cette ville, mal bâtie, se réduisent au mail, à la lice, & au port ; encore ce dernier n'est-il pas fort agréable en été, à cause de la mauvaise odeur qui s'exhale des vases dont il est rempli. Un très-bel étang, nommé l'Etang au Duc, après avoir fait tourner quelques moulins, se décharge dans ce bassin, & diminue un peu cette puanteur, en emportant une partie des vases, qui, peu-à-peu, ne manqueroient pas de boucher le port, si elles n'étoient entraînées par la rapidité du courant. Il se tient à Vannes deux marchés par semaine, le mercredi & le samedi ; & neuf foires, par an.
Les habitants des campagnes se servent de la langue bretonne ; mais corrompue : ceux de Vannes parlent le Français pur. Les armes de la ville sont, de gueules, à une hermine passante au naturel, d'argent mouchetée de sable & accolée de la jarretiere flottante de Bretagne.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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